iPhone 12 : Apple apporte des précisions concernant le dépassement du DAS

Le mois dernier, l’ANFR épinglait l’iPhone 12 pour un DAS trop élevé. Apple a tenu a apporter des clarifications et estime que l’agence réalise mal ses tests concernant les iPhone.

Lors de la présentation de l’iPhone 15, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) alertait sur un dépassement du DAS pour l’iPhone 12. L’affaire a pris des proportions gigantesques, Apple a corrigé le tir mais a aussi publié une note d’information à propos de ce dépassement afin de clarifier la situation.

Le capteur de détection du corps en cause

Dans son communiqué, la firme de Cupertino a tout d’abord tenu à rassurer les possesseurs de ce téléphone en soulignant que « il est important que tous les utilisateurs d’iPhone 12 en France et dans le monde entier sachent que l’iPhone 12 peut être utilisé en toute sécurité et que cela a toujours été le cas ».

Apple affirme que tous les « iPhone sont conformes à ces normes » concernant le débit d’absorption spécifique. Mais une fonctionnalité spécifique des iPhone, en place depuis plus d’une décennie, fait que les mesures effectuées par l’ANFR ne sont pas tout à fait correctes.

En effet, les iPhone possèdent une fonction de détection d’éloignement du corps selon l’entreprise californienne. En l’éloignant du corps, le téléphone émet un peu plus d’ondes afin de mieux capter.

Les tests de l’ANFR concernant le DAS membre s’effectuent en éloignant le téléphone de 5 mm, ce qui fait que la fonction de détection d’éloignement du corps se met en route et le DAS remonte par la même occasion, dépassant la valeur limite du DAS membre.

Une mise à jour a été publiée et elle désactive la fonctionnalité afin de s’adapter au protocole du test. Le DAS est donc à nouveau conforme à la norme mais Apple avertit que « dans les zones de couverture où le signal cellulaire est faible, ce changement de puissance de transmission peut entraîner des performances cellulaires légèrement inférieures dans les cas d’utilisation sans contact avec le corps ».

Mais elle affirme que « la plupart des utilisateurs ne devraient pas se rendre compte de la différence ».