Ligue 1 : des enchères qui commencent à 800 millions d’euros avec des garanties financières

Les enchères pour les matchs de la Ligue 1 et de la Ligue 2 s’ouvrent aujourd’hui. La mise à prix atteint les 800 millions d’euros pour les deux premiers lots et la LFP demande en plus des garanties financières concernant les acheteurs.

Afin d’éviter que le scénario Mediapro ne se reproduise pour la prochaine période des droits de la Ligue 1 et de la Ligue 2, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a pris les devants et va demander à ce que les enchérisseurs présentent des garanties financières.

800 millions et une offre qualitative

Pour la période 2024-2029, la LFP souhaiterait au minimum 800 millions d’euros par an pour les deux premiers lots de la Ligue 1 avec d’un côté le lot 1 qui est mis à prix pour 530 millions d’euros et des paliers de 10 millions d’euros pour les enchères, et de l’autre côté le lot 2 avec une mise à prix de 270 millions d’euros et des paliers de 5 millions d’euros.

Les lots 3, 4 et 5 qui correspondent aux magazines voient leur prix de départ commencer respectivement à 15 millions, 5 millions et 5 millions.

En ce qui concerne la Ligue 2, le prix de départ est beaucoup plus bas avec un lot 1 fixé à 26 millions d’euros et des paliers de 500 000 euros, et un lot 2 dont le prix et les paliers sont deux fois moins élevés.

Mais ce qui diffère vraiment cette fois, c’est la mise en place d’un dispositif de garantie financière de la part de la LFP. Elle demande à ce que chaque candidat présente la mise en place d’un dispositif garantissant la bonne exécution de ses engagements, et la Ligue va ensuite évaluer le candidat en regardant sa réputation, sa solidité financière, son historique d’exploitation ainsi que la qualité de sa garantie.

Suite à cela, la LFP lui donnera ou non l’autorisation de participer aux enchères qui se tiendront le 17 octobre prochain concernant la Ligue 1 et le 20 octobre pour la Ligue 2.

La Ligue va également se pencher sur la qualité des offres en interrogeant les candidats sur ce qu’ils veulent faire en terme d’exploitation, de communication de traitement éditorial, de promotion ou encore de lutte contre le piratage. Cela donnera un coefficient qualitatif qui sera ensuite multiplié par l’offre financière pour savoir quel sera le candidat le mieux disant.