Le paysage audiovisuel français veut s’unir afin de lutter contre la concurrence
Face à la concurrence toujours plus forte des plateformes et l’incertitude de la télévision publique, les différents acteurs du PAF appellent à faire front commun dans une filière qui serait lancée le mois prochain.
Les chaînes de télévision françaises pourraient bientôt se réunir dans une filière si l’on en croit les propos de Rodolphe Belmer, PDG du groupe TF1, et repris par The Media Leader.
Un PAF plus fort pour résister à la concurrence étrangère
L’idée derrière cette filiarisation serait de pouvoir faire face avec plus de poids aux différentes menaces qui planent sur le paysage audiovisuel français (PAF). Parmi celles-ci se trouvent notamment les grandes plateformes américaines comme Netflix, Prime Video ou encore Disney+.
Les acteurs français fonctionnent aujourd’hui de manière totalement morcelée et le PAF pourrait bénéficier d’une plus grande force de frappe en s’unissant à l’avenir. D’ailleurs, cet avenir est assez proche puisque la mise en place de cette filière est attendue pour la mi-octobre.
Et malgré la présence de TF1 ainsi que d’autres groupes privés, l’accent serait mis dès le départ sur le financement de l’audiovisuel public que le patron de la Une veut « pérenne et public ». Il faut dire que sans cet acteur public, le PAF se retrouverait très réduit et peut-être bien moins attirant.
Pour rappel, depuis 2022 et la fin de la redevance télé, France Télévisions bénéficie d’un financement basé sur une fraction de la TVA et ce dernier doit s’arrêter dès la fin de l’année 2024. Le budget de l’année prochaine sera assez différent, mettant en péril la garantie de son indépendance comme avertissait Delphine Ernotte-Cunci, sa présidente, il y a quelques jours à peine.