Disney+ est parvenu à obtenir une fenêtre de diffusion bien plus rapide pour les films sortis au cinéma, avec 9 mois la plateforme est celle qui a réussi à obtenir les meilleurs droits pour l’instant.
Investir le montant juste
La concurrence et notamment Netflix souhaitait également une meilleure fenêtre de diffusion mais cherchait plutôt à s’approcher des 12 mois contre 15 mois actuellement. Trois mois de gagnés pour Netflix contre huit pour Disney.
Mais il semblerait que Netflix ne soit pas parvenu à un accord avec la filière cinéma malgré ses investissements selon Le Figaro. La plateforme investit aujourd’hui 50 millions par an des films français, c’est d’ailleurs celui qui a investi le plus ces dernières années, loin devant la concurrence. L’an dernier Netflix a ainsi financé 27 films contre 10 pour Disney+, 6 pour Prime Video et enfin 2 pour Max.
Le leader de la vidéo à la demande par abonnement fait donc figure de bon élève mais pas assez puisque aucune issue n’a pu être trouvée pour le moment à ce sujet, la filière trouvant que Netflix ne s’aligne pas sur les efforts demandés, à savoir investir le bon pourcentage du chiffre d’affaires, qu’il soit le premier financeur ou non n’y change rien.
Face à cette impasse, Netflix a décidé de porter l’affaire devant le Conseil d’Etat afin de contester l’arrêté d’extension imposant la chronologie des médias aux différents acteurs de l’industrie.
Pour l’instant, Netflix reste donc à une fenêtre de diffusion à 15 mois.
Nous sommes engagés en France, nous nous inscrivons dans l’écosystème de la création française, nous en respectons les règles et nous avons toujours fait des efforts pour être un bon partenaire, indique la plateforme. Nous restons d’ailleurs à ce jour le plus gros financeur du cinéma tricolore parmi les acteurs du streaming. Il nous paraît légitime d’être à douze mois dans la chronologie des médias. Cette demande est constante depuis 2022
Netflix au Figaro
