Propex : l’ANFR se dote d’un outil qui permet de prédire si la TNT sera brouillée par la météo

Les phénomènes météorologiques peuvent impacter la diffusion et la réception de la TNT. Dans ce cadre, l’ANFR s’est dotée d’une application qui peut prévenir les possibles brouillages dans les heures qui viennent.

anfr

La Télévision Numérique Terrestre (TNT) est sensible aux perturbations météorologiques. Il n’est pas rare de voir l’Agence nationale des fréquences (ANFR) alerter sur des périodes de brouillage du signal.

Un outil développé en interne aidé par l’IA

Dans le cas de conditions climatiques très particulières, le signal d’un émetteur très distant peu venir perturber le signal d’un émetteur beaucoup plus proche. Sa portée est étendue et le signal vient alors se superposer à celui de l’autre émetteur, brouillant le signal et donc la réception dans les foyers.

Le phénomène de Propagation exceptionnelles
Le phénomène de propagations exceptionnelles – ANFR

Afin d’alerter au plus vite les utilisateurs, l’ANFR s’est dotée d’un outil de prédiction de l’arrivée de ces phénomènes, un outil développé en interne et nommé Propex pour propagation exceptionnelle.

Pour cela, l’Agence utilise les données de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) qui sont actualisées 4 fois par jour, elle évalue ensuite les gradients de co-indice de réfraction (dN/dz pour les plus matheux) et elle qualifie ensuite le niveau de risque de la survenue d’une propagation anormale avant de l’afficher.

Afin de prédire les phénomènes les plus exceptionnels, l’ANFR s’appuie sur l’intelligence artificielle qu’elle a nourrit des données de 13 épisodes de propagations exceptionnelles, ce qui a donné des résultats prometteurs malgré le peu de données fournies.

Cependant, cette méthode à des limites puisque l’Agence se penche seulement sur un peu plus du tiers de l’Hexagone avec tout l’ouest, de la moitié des Pyrénées jusqu’à l’océan tout en remontant jusque dans le nord et en prenant en compte également Paris et son bassin de plusieurs dizaines de millions d’habitants.

Les phénomènes arrivent plus souvent vers les étendues d’eau dont la température peut varier plus brusquement, ce qui arrive plus facilement au bord des océans qu’au bord de la Méditerranée.

L’outil est toujours en cours de développement et cette fois les équipes en charge du projet à l’ANFR s’appuient sur les archives des données météorologiques de Météo France plutôt que sur celles des Etats-Unis.

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