Piratage : 250 sites diffusant du sport illégalement ont été fermés depuis janvier
Pas moins de 250 sites internet qui diffusaient des compétitions sportives sans autorisation ont été fermés depuis le mois de janvier, d’après l’Arcom.
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a annoncé ce mardi que 250 sites web diffusant du sport en direct de façon illégale, ont été bloqués depuis janvier en France.
Près des deux tiers de l’audience sportive illicite
Comme le rapporte CB News, cela représente près des deux tiers – soit 63% – de l’audience sportive illicite en ligne. Denis Rapone, le chargé de la protection de la création et de la lutte contre le piratage sportif à l’Arcom, a déclaré lors d’une conférence de presse que ce sont « des résultats plus qu’encourageants, spectaculaires ».
Et ces blocages ont été permis par la loi anti-piratage ou anti-streaming qui est effective depuis le mois de janvier, mois durant lequel l’Arcom a d’ailleurs été lancée. La nouvelle autorité est, rappelons-le, issue de la fusion entre le CSA et la Hadopi.
Les ayants-droits des compétitions sportives peuvent saisir le juge pour demander le blocage et l’Arcom, qui est également saisie, peut demander aux fournisseurs d’accès internet de bloquer des services illicites apparus après la décision de justice qui diffusent les mêmes compétitions sans autorisation.
250 sites bloqués
Jusqu’à présent, cinq décisions de justice ont été obtenues : quatre au bénéfice des chaînes CANAL+ et beIN Sports pour du foot et du rugby, et une au bénéfice de la Ligue de football professionnel pour la Ligue 1 et 2. Et entre les décisions de justice et les procédures de l’Arcom, il y a eu 250 sites au total qui ont été bloqués depuis le 1er janvier. CANAL+ et beIN Sports, ainsi que la Ligue de football professionnel, s’étaient même félicités de ces blocages à la fin mars.
L’Arcom lutte également contre les contenus terroristes et pédopornographiques et pour cela, elle abritera à partir de juin la magistrate Laurence Pécaut-Rivolier. Cette dernière est chargée de contrôler l’activité de l’office formé de gendarmes et de policiers qui statue sur ces contenus, via la plateforme Pharos. A noter qu’en 2020, cette lutte représentait 55 000 décisions de retrait, de blocage et de déréférencement.
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