L’Arcom lance une procédure judiciaire contre cinq sites pornographiques
L’Arcom a lancé une procédure de blocage à l’encontre de plusieurs sites pornographiques concernant les restrictions d’âge. Cinq sites sont visés et des milliers d’autres peuvent continuer d’exister.
Depuis 2020, la loi contre les violences faites aux femmes a été étendue et elle interdit de laisser des sites web à destination des adultes accessibles aux enfants. Et une pop-up affichant qu’il faut être âgé d’au moins 18 ans n’est pas suffisant.
Lutter contre l’exposition des mineurs à des contenus non adaptés
Depuis quelques mois le CSA (conseil supérieur de l’audiovisuel) qui est devenu l’Arcom en début d’année après sa fusion avec Hadopi a été saisi pour lutter contre l’exposition des mineurs à ces contenus interdits pour eux. Cinq sites ont depuis été visés par cette procédure et ils ont été mis en demeure d’adopter des solutions de restrictions plus fortes mais rien n’a été fait.
Las, les mises en demeure sont restées sans effet selon Next INpact. Les conditions d’accès sur ces sites sont restées les mêmes après constats d’huissier et l’Arcom va donc prochainement saisir le président du tribunal judiciaire de Paris.
Si ce dernier va dans le sens de l’Arcom, il ordonnera alors le blocage des cinq sites incriminés et les visiteurs seraient alors redirigés vers une page web indiquant les raisons de ces blocages. Mais comme l’avait précédemment pointé l’un de ces sites, il en restera encore plus de 2 000 qui ne seront pas inquiétés.
Pis encore, alors que ces gros sites se lancent de plus en plus dans des vérifications en tout genre concernant les modèles, il se pourrait qu’un mineur tombe sur un autre site qui n’effectue pas ce genre de vérifications, ce qui pourrait finalement être pire pour lui.
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