Meta va se séparer de 13% de ses effectifs, Mark Zuckerberg fait son mea culpa

Meta va se séparer d’une masse importante d’employés. Mark Zuckerberg a envoyé une lettre à ses employés dans laquelle il fait notamment son mea culpa et explique les raisons de cette décision.

Les entreprises du monde de la tech suppriment des postes ou arrêtent les recrutements pour la plupart. Les temps sont durs après un pic qui a suivi le début de la pandémie et le recours massif au télétravail.

Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a pour sa part décidé de se séparer de 13% de ses effectifs soit un peu plus de 11 000 personnes au total.

Il faut dire qu’entre début 2020 et aujourd’hui, Meta a eu recours à une embauche massive. Cela représenterait environ 38% d’employés en plus et devant les récents résultats, elle a décidé de s’en séparer d’une partie. Une décision qu’assume Mark Zuckerberg et dont il prend l’entière responsabilité.

Des prévisions de croissance bien trop optimistes en 2020

Dans une lettre ouverte à destination des employés de sa firme, il revient sur la façon dont se sont déroulés ces derniers mois et ce qui l’a poussé à procéder à une coupe dans les effectifs.

Tout d’abord, avec le Covid, il était persuadé au même titre que de nombreuses personnes que l’essor du numérique allait se poursuivre même au delà de la pandémie. Il a donc à l’époque décidé d’embaucher et d’investir massivement, mais le ralentissement de la crise a eu pour effet de ralentir également la croissance du secteur.

Il y a eu d’autres effets qui ont joué sur l’entreprise comme la concurrence qui s’est accrue avec en tête TikTok, qui était déjà populaire, mais dont le nombre d’abonnés a explosé en même temps que les confinements, ou encore des pertes dans la pub que Meta a notamment mis sur le dos de l’App Tracking Transparency d’Apple.

Se reconcentrer sur les projets internes

Mark Zuckerberg reconnaît s’être trompé sur le futur de son entreprise et explique mieux cibler l’utilisation des ressources financières en se concentrant sur l’IA, la publicité, les plateformes commerciales ou encore le métaverse et que ces renvois se sont faits en dernier recours.

En contrepartie de ces mises à pied, Mark Zuckerberg explique que son entreprise fournira des aides aux employés américains concernés comme le maintien de l’assurance santé, des aides à l’insertion dans d’autres entreprises, des indemnités de départs égales à 16 semaines de salaire + 2 semaines par années passées chez Meta ou des aides à l’immigration, dans le cas par exemple d’un travailleur européen qui serait venu spécialement aux Etats-Unis pour travailler chez Meta.

Parallèlement, la firme réduit son empreinte immobilière et a décidé de geler les embauches, à quelques exceptions près, jusqu’en début d’année prochaine.