La CNIL va mieux surveiller les applications mobiles à l’avenir
Sur smartphone, les applications sont un des principaux moyens d’accès à internet. La CNIL va donc se pencher un peu plus dessus à l’avenir afin de voir si elles respectent vraiment toutes les directives.
L’accès aux contenus sur smartphone se fait principalement au travers d’applications mobile. Et si les recommandations de la CNIL, la commission nationale informatique et libertés, sont plutôt bien suivies sur le web, ce n’est pas forcément le cas dans les applications.
Un plan en trois étapes pour mieux maîtriser l’écosystème
La CNIL a donc décidé de se pencher sur ces applications afin d’apporter une clarification sur les méthodes à mettre en œuvre pour les rendre compatibles avec les principes et obligations en matière de protection des données.
Pour cela, la Commission va suivre un plan en trois étapes. Elle va tout d’abord poursuivre ses travaux afin de maîtriser le sujet technique, puis elle mettra à profit les connaissances acquises afin d’accompagner les professionnels et informer les particuliers. Elle procédera également à des contrôles sur les actions et pourra, si nécessaire, engager des actions répressives à l’attention des développeurs et éditeurs de ces applications.
Le gendarme des libertés a déjà lancé la première étape de son plan avec des rencontres entre septembre et octobre avec différents acteurs de l’univers des applications mobiles, comme les fournisseurs des systèmes d’exploitation, les développeurs d’applications, les créateurs de SDK… ainsi que des acteurs de la société civile et de la recherche afin d’avoir le maximum d’avis concernant les applications, et pas seulement de la part de ceux qui en vivent.
De plus, le LINC – un laboratoire interne à la CNIL – a lancé des travaux sur certains points sensibles des smartphones. Outre le respect du RGPD, le labo va se pencher sur les données de géolocalisation obtenues à travers les applications, afin de comprendre la collecte et ses usages.
Une fois les travaux compilés, la CNIL publiera des recommandations pour les applications afin que tous puissent connaître leurs obligations et se mettre en conformité si cela n’est pas le cas.
Enfin, la CNIL pourra se lancer dans un « plan de contrôle de grande ampleur » comme cela a pu être le cas pour le passé pour d’autres sujets comme les cookies. Et elle pourra se concentrer sur certains points problématiques seulement
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