Après avoir tapé sur X (Twitter), Thierry Breton s’en est pris à Meta, la maison mère de Facebook et Instagram. Comme pour son concurrent, Meta est accusé de faire la place libre à la désinformation.
Suite aux attaques terroristes perpétrées en Israël ce week-end, les réseaux sociaux ont été submergés de messages dont certains tenaient de la fausse information. Après avoir tapé sur les doigts de X (anciennement Twitter), Thierry Breton a fait de même avec Meta.
24h pour répondre aux demandes de Thierry Breton
Face à cette recrudescence de faux messages, Thierry Breton a tenu à rappeler à l’ordre les réseaux sociaux. Le commissaire européen a intimé le patron de Facebook de lui communiquer les mesures qu’il souhaitait mettre en place pour y remédier, en lui laissant 24 heures de délai dans une demande formulée ce mercredi.
Dans sa lettre destinée à Mark Zuckerberg, Thierry Breton affirme que Bruxelles a eu « connaissance de rapports faisant état d’un nombre important de « deep fakes » et de contenus manipulés qui ont circulé sur vos plateformes et dont quelques-uns apparaissent encore en ligne ».
Thierry Breton rappelle également les obligations précises des plateformes de Meta concernant la modération des contenus vis-à-vis du DSA récemment entré en vigueur notamment le fait de répondre promptement aux demandes de suppressions des contenus incriminés.
Ces mesures sont prises en vu d’éviter un risque éventuel sur les prochaines élections comme celles en Pologne, aux Pays-Bas, en Lituanie, en Belgique ou encore les élections du Parlement Européen. Ces fausses informations pourraient induire en erreur les électeurs et mettre à mal la sincérité des différents scrutins.
En cas de non réponse aux interrogations de Thierry Breton, Meta pourrait se retrouver face à une potentielle investigation. Dans le cas où une non-compliance au DSA serait trouvée, le groupe s’expose à une forte amende.
https://twitter.com/ThierryBreton/status/1712126600873931150
