Orange Business se restructure et bascule notamment vers l’IA

Orange Business se transforme et bascule. La branche business du groupe va certes se séparer d’une partie de ses effectifs, mais elle va surtout se recentrer et faire le pari des nouveaux métiers.

La filiale dédiée aux entreprises d’Orange s’est lancée dans un processus de formation de ses salariés. Le but est notamment de les basculer vers de nouveaux métiers, qui sont considérés d’avenir.

Former les salariés aux métiers d’avenir

Ainsi, ce sont 5 000 salariés qui vont être formés selon Les Echos. Cela représente 16% des effectifs de la branche business de l’opérateur. Ceux-ci sont formés pour pivoter vers d’autres métiers plus porteurs, comme ceux liés à l’intelligence artificielle.

Cela fait également partie d’un plan plus vaste enclanché depuis maintenant plusieurs mois et qui va voir le départ volontaires de quelques 643 collaborateurs d’Orange Business. Le but est de revenir à la rentabilité alors que la filiale B-to-B est à la peine avec un paysage qui change beaucoup depuis plusieurs mois.

Les clients délaissent la voix pour les logiciels comme Teams ou Zoom et ils n’ont plus besoin de solution de téléphones classiques. Le fixe seul est en chute libre depuis le début de l’année avec une baisse du chiffre d’affaires de 6,6% sur ce seul item. Le mobile est un peu en hausse sur l’année mais il a baissé au cours du troisième trimestre, et ce sont finalement l’IT ainsi que les services d’intégration qui sauvent la donne pour le segment entreprises et qui permettent d’enregistrer une croissance de 0,8% sur les neuf premiers mois de l’année, selon les chiffres de l’opérateur.

L’intégration de services

C’est d’ailleurs vers l’intégration que se tourne principalement l’opérateur L’objectif serait ainsi de « passer d’un simple opérateur B to B à un véritable intégrateur multiservices » selon le quotidien. Un changement de paradigme donc et qui peut être plus difficile à amorcer lorsqu’il s’agit d’un grand groupe comme Orange.

Mais la filiale de l’opérateur historique, sous l’impulsion d’Aliette Mousnier-Lompré, a décidé d’arrêter certains de ces services. 100 pour 2023 et 70 supplémentaires pour 2024. Des services peu ou pas rentables et qu’il n’était pas nécessaire de garder au catalogue.

L’objectif est de renouer avec la rentabilité d’ici 2025.