Nokia et d’autres industriels soutiennent les mesures qui visent à améliorer les investissements dans les infrastructures

En début d’année, la Commission européenne soulignait que l’avenir de la compétitivité de tous les secteurs dépendait à la fois des infrastructures et des services de réseaux numériques avancés.

Une numérisation bénéfique à la compétitivité de l’Europe

Plus récemment, le rapport de Mario Draghi a également souligné que ces infrastructures étaient importantes pour l’avenir de la compétitivité européenne et que les opérateurs du continent n’investissaient pas autant que leurs homologues autour du monde, ce qui représente au final un déclin de la compétitivité de l’Europe.

Nokia et d’autres industriels comme Ericsson, Renault, Schneider Electric ou encore Capgemini soutiennent ces analyses et estiment qu’il faut faire davantage afin d’améliorer la compétitivité des industries du Vieux Continent, aussi bien dans le secteur des télécoms que dans d’autres.

L’Europe, qui était pourtant bien lotie avec ses industriels de premier niveau comme Nokia ou Ericsson au début du millénaire, a perdu de sa superbe aujourd’hui. Et il devient important de soutenir ces acteurs pour continuer à renforcer le leadership européen en matière de connectivité pour des usages tels que la 5G, l’IoT, le web 3.0, l’edge computing ou encore l’IA.

De plus, les industriels estiment très justement que la numérisation pourrait être très bénéfique pour différents secteurs comme l’énergie ou l’eau avec une surveillance de la production, du transport, de la distribution ou encore de la commercialisation avec, par exemple, une connectivité pour les sites d’énergies éloignés ou pour une consommation plus intelligente afin de réduire les pics de demande.

Ce ne sont que deux exemples et il existe plusieurs milliers, si ce n’est millions, d’applications qui peuvent être faites par le biais de la numérisation des différents secteurs. Et pour cela, il faut donc renforcer les infrastructures et créer les moyens d’une mise en œuvre harmonisée et propice à l’innovation à l’échelle de l’Europe.

Ces industriels jugent « qu’il est urgent d’agir dès maintenant et de façonner l’avenir de l’infrastructure numérique européenne » puisqu’il en va de « la compétitivité européenne ».

Cette lettre ouverte a été signée par Capgemini, Ericsson, SAP SE, Deutsche Bank, Sonae, Eni Spa, Enel, CaixaBank SA, Iberdrola, E.ON SE, Groupe Renault, RWE AG, Inditex SA, Nokia Corporation, Schneider Electric, Deutsche Bahn AG, Einride, Siemens AG.