Vente de SFR : Le Ministre de l’Industrie prône un équilibre entre compétition, investissements et souveraineté

Alors que la possible vente de SFR agite le secteur des télécoms, le gouvernement suit de près les évolutions du marché des télécoms. Marc Ferracci, ministre délégué à l’Industrie, a détaillé la position de l’État lors d’une interview sur BFM Business.

Marc Ferracci
Marc Ferracci, Ministre chargé de l’Industrie et de l'Énergie - Crédits : TrisHR, Licence CC BY 4.0

Le scénario d’un démantèlement de SFR, avec à la clé une réduction du nombre d’opérateurs sur le marché, relance le débat sur une potentielle consolidation du secteur. Si le ministre confirme que plusieurs options sont à l’étude, il insiste sur le fait qu’aucune décision n’a encore été prise. « Toutes les offres seront évaluées », a-t-il affirmé, rappelant que l’objectif premier de l’État est de protéger l’intérêt des consommateurs.

Garantir la compétition tout en facilitant l’investissement

La crainte principale des usagers réside dans une éventuelle hausse des prix si le marché passait de quatre à trois opérateurs. Le ministre ne balaye pas ces inquiétudes mais précise que l’État recherche un « équilibre entre la protection du consommateur et la capacité d’investissement des opérateurs ». Il reconnaît que certains acteurs du marché estiment que moins de concurrents faciliteraient l’investissement dans les réseaux.

Ouverture à des investisseurs européens

Interrogé sur la possibilité d’une reprise des actifs de SFR par un groupe étranger, Marc Ferracci n’exclut rien, tout en soulignant que chaque offre sera scrutée au regard de la souveraineté nationale.

Nous appliquerons la procédure de contrôle des investissements étrangers si nécessaire

Une position attentiste mais stratégique

Pour l’instant, le gouvernement se montre prudent. Aucun nom d’acquéreur potentiel n’est avancé, et l’examen des offres se fera au cas par cas. Le ministre réaffirme que la porte reste ouverte à différents scénarios, qu’ils impliquent des acteurs français, européens ou autres. L’important, pour lui, est de maintenir un secteur dynamique, compétitif, capable d’investir massivement dans l’avenir du numérique tout en garantissant la souveraineté technologique du pays.

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