Introduit dans les années 1990, le câble permettait à la fois de recevoir un large bouquet TV et d’accéder à Internet à un débit supérieur à celui de l’ADSL. Fusion après fusion (UPC, Noos, Numericable) ce réseau a fini dans le giron de SFR, qui l’a exploité comme alternative à la fibre.
Avec le temps, le câble a perdu de son attrait. Les performances ne rivalisent plus avec celles de la fibre optique, et son entretien représente une charge financière non négligeable. Face à une base d’abonnés en constante érosion, SFR a pris la décision de fermer ce réseau en fin d’année, suivant une logique similaire à celle du démantèlement progressif du réseau cuivre.
400 000 clients encore concernés, surtout en Île-de-France
Ils étaient encore 600 000 à l’été 2024. Ils ne sont désormais plus que 400 000 à utiliser le câble pour se connecter à Internet ou recevoir la télévision selon Le Parisien. Ce chiffre comprend des abonnés en métropole, mais aussi en Guadeloupe et en Martinique. Une baisse constante, avec environ 100 000 migrations vers la fibre depuis le début de l’année 2025.
Les courriers envoyés cet été par SFR s’adressent essentiellement à des clients situés en région parisienne. Parmi les communes touchées : Paris, Clichy, Neuilly-sur-Seine, Vincennes ou encore Nogent-sur-Marne. Toutes ces zones disposent d’ores et déjà d’une couverture fibre, facilitant la transition.
Ce qui attend les abonnés d’ici le 31 décembre
Les abonnés au câble ont jusqu’au 31 décembre 2025 pour migrer vers une autre offre. Passé ce délai, leur abonnement sera automatiquement résilié, et la facturation arrêtée. Ce processus ne concerne pour l’instant que les particuliers ; les offres groupées en copropriété restent, elles, actives jusqu’à nouvel ordre.
Passer à la fibre implique souvent de nouveaux équipements et, dans certains cas, l’intervention d’un technicien pour installer une prise adaptée. Cette intervention est toutefois prise en compte par l’opérateur auquel le client décide de souscrire.