5G : L’Etat veut privilégier les engagements de couverture plutôt que d’engranger de fortes sommes
Depuis janvier 2018, l’Etat semble privilégier la couverture mobile plutôt que des enchères sur les fréquences mobile. Il semblerait qu’il se dirige également vers ce modèle pour la 5G.
Au début de l’année dernière, les opérateurs ont signé le New Deal mobile qui les obligeait à fortement déployer dans les zones blanches en échange d’un abandon des enchères sur le renouvellement des fréquences par l’Etat.
Le gouvernement ne va pas abandonner les enchères ou « brader les fréquences » pour la 5G pour autant, il veut seulement ne pas se montrer trop gourmand. Le prix de réserve serait ainsi beaucoup moins élevé que dans d’autres pays européens il « devrait être plus proche de 1,5 milliard d’euros que de 3 milliards d’euros » selon Bercy.
Ce dernier ne souhaite en tout cas pas renouveler l’expérience italienne, qui avait permis à Rome d’engranger quelques 6,55 milliards d’euros mais qui pourrait faire très mal au secteur selon certains spécialistes. Si les prix de la 5G au delà des Alpes ne devraient pas grimper en flèche dû à la toute récente arrivée d’Iliad (maison mère de Free), il se pourrait que cela se termine par des licenciements massifs ou d’importants retards dans les déploiements.
En France, les enchères finissent généralement assez proche du prix de réserve. En 2015, l’Etat avait ainsi reçu 2,8 milliards d’euros pour un prix de réserve de 2,5 milliards d’euros.
En renonçant à une partie de cette manne financière, l’Etat souhaite donc inviter les opérateurs à investir plus dans la 5G avec par exemple d’importantes obligations de couverture du territoire comme le révèle La Tribune, ce qui devrait résorber le départ tardif de la France concernant ce réseau de cinquième génération.
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