Pour Huawei, certains clients pourraient être peu à l’aise face à l’absence des services Google mais tente de les rassurer
Toujours sous le coup des sanctions américaines, Huawei ne peut plus proposer de nouveaux smartphones avec les services Google inclus, ce qui peut s’avérer contraignant pour certaines personnes.
En mai dernier, le constructeur chinois s’est vu interdire de commercer avec des entreprises américaines suite à son placement sur une liste noire par le gouvernement Trump. Ce qui l’empêche de proposer Android dans sa version incluant les services Google (ou Google Apps) mais qui lui permet néanmoins de faire avec la version AOSP, Android Open Source Project.
La base reste donc la même mais il n’y a pas Gmail, le Play Store ou encore Maps mais Huawei a plus d’un tour dans sa besace pour ne pas laisser ses clients sans rien. En effet, sur les smartphones du constructeur, on peut retrouver son magasin d’applications maison, l’AppGallery. Si celui-ci ne contient pas encore toutes les applications populaires telles que Facebook ou Spotify, il s’étoffe de jour en jour et il est possible de faire sans la présence sur l’AppGallery, les services donnant parfois directement accès à l’application à installer.
Mais un changement majeur va avoir lieu d’ici quelques semaines avec l’arrivée des Huawei Mobile Services en remplacement des Google Mobile Services. Selon Stéphane Curtelin, directeur marketing de Huawei France, interrogé par 20 Minutes, le constructeur va proposer « la navigation, le paiement dans les applications, les notifications… » à la sauce Huawei.
Pour le directeur marketing, les gens regardent en premier certaines caractéristiques des téléphones : l’appareil photo, la capacité de la batterie, l’écran ou encore le stockage intégré. Mais il avoue que Huawei est « conscient » que ce changement apporte de nombreuses interrogations tant les services Google sont ancrés dans le quotidien des utilisateurs entre Drive, Maps, Gmail, Google Search…
Selon lui, « c’est une nouvelle expérience ». Il ajoute que « évidemment certains seront à l’aise, d’autres moins ». Mais pour lui, les plus technophiles vont davantage s’intéresser aux performances du produit et faire avec l’absence. Certains font d’ailleurs sans les Google Apps depuis des années en utilisant des roms customs comme LineageOS par exemple.
Enfin, Stéphane Curtelin se veut rassurant en donnant un objectif de proposer 300 à 500 des applications les plus communément utilisées ou leur équivalent d’ici la fin de l’année.
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