Disney+ veut faire du contenu localisé de qualité plutôt qu’en quantité

Disney Plus

Disney PlusAlors que Disney+ va se lancer ce 7 avril après un report de 15 jours suite à la demande du Gouvernement français pour éviter un engorgement des réseaux, la firme a déjà défini son ambition pour les contenus localisés.

Si Disney est souvent synonyme de contenus jeunesse, Ricky Strauss, responsable des contenus et du marketing de la plateforme Disney+, se veut rassurant concernant les contenus qui seront présents par le biais du service de SVoD. Ainsi, dans une entrevue accordée aux Echos, il ne manque pas de rappeler que Disney c’est aussi « Marvel, Pixar, Fox, National Geographic ou Star Wars ».

Il assure que si Disney+ est axé sur le divertissement familial, ce n’est pas le seul public visé. En effet, les femmes et les hommes, jeunes et moins jeunes, devraient trouver de quoi se divertir au delà des dessins animés qui ont fait le succès de la firme.

Mais il n’est pas question d’accompagner la plateforme d’un autre service maison comme Hulu qui a un contenu plus généraliste ou d’ESPN qui est l’offre de sport du groupe. Le focus est vraiment mis sur Disney+ pour le moment. Surtout que cela pourrait être assez difficile d’importer une offre comme ESPN à cause des droits sportifs spécifiques à chaque pays. Et une offre groupée avec Starz, sorti il y a peu en France, n’est pas non plus prévue.

Soyez rassurés concernant Disney+, le service proposera 500 films dès le premier jour ainsi que 10 000 heures de contenus à épisodes. Au lancement, 7 films et 12 séries spécialement réalisés pour la plateforme seront proposés et la firme prévoit entre 5 et 8 nouveaux films originaux par an ainsi qu’une série toutes les deux semaines. A cela il faut ajouter les films maisons qui arriveront à mesure que la chronologie des médias le permet, soit 36 mois après la sortie en salle.

Concernant les contenus locaux, la plateforme en accueillera bien évidemment. Il s’agit d’une obligation européenne. Rien n’est encore réellement décidé de la part Disney mais la plateforme se mettra en conformité avec les demandes des institutions dès lors que tout sera publié mais de nombreux programmes européens et même français sont déjà utilisés ou sont en cours de production.

Une chose est sûre, Disney veut produire de « la qualité plus que la quantité » au contraire de Netflix qui sort beaucoup de contenus originaux. Les programmes qui seront créés dans ce cadre devraient être « des contenus optimistes, positifs et tournés vers les autres ».

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