La 5G a apporté plus de débits avec la bande des 3,5 GHz mais des améliorations sont encore à prévoir et elles devraient arriver rapidement, Orange est en train de choisir ses fournisseurs.
Lancée en fin d’année dernière, la 5G n’a pas encore apporté tout ce dont elle est capable. Pour le moment, seul un meilleur débit est à noter et il ne se constate pas dans tous les cas.
Pour faire de la 5G, les opérateurs peuvent utiliser plusieurs bandes de fréquences. En France, ils peuvent utiliser le 700 MHz et c’est d’ailleurs ce que fait Free.
Mais sur cette bande utilisée également pour la 4G par l’opérateur, la 5G n’apporte pas des débits transcendants comme on nous l’avait vendu. Il s’agit plutôt d’une 4G un peu améliorée, lui valant le surnom de « fausse 5G » par la concurrence.
D’autres bandes sont utilisées à l’image de celle des 3,5 GHz et elle permet de meilleurs débits chez les quatre opérateurs nationaux. Mais d’autres nouveautés sont à prévoir avec le lancement de la 5G SA (pour stand alone).
En France, elle est prévue d’ici 2023 et Orange qui procède déjà à des tests sur des réseaux privés est en train de choisir ses fournisseurs pour le cœur de réseau, indique Les Echos.
Et c’est ce qui va faire la différence avec des débits encore plus hauts mais aussi une latence beaucoup plus faible et surtout, le slicing ou découpage du réseau.
Ce dernier va permettre de découper le réseau en plusieurs couches hermétiques entre elles sur une seule et même antenne et donc apporter des débits spécifiques à telle ou telle fonctionnalité. Un opérateur peut ainsi bloquer X Mo/s sur une antenne afin de la réserver à l’industrie, sans qu’elle ne soit saturée par un stade à côté par exemple.
Pour Orange, les cœurs de réseaux 5G SA devraient coûter plusieurs dizaines de millions d’euros selon Michaël Trabbia, qui gère l’innovation chez l’opérateur historique, cité par le quotidien.
