TDF : la cession par Brookfield est mise en « pause forcée »
Les discussions entre Brookfield et EQT autour de la cession de ses 45% dans TDF, qui gère plus de 19 000 sites télécoms en France, ont dû s’arrêter momentanément. L’acquéreur suédois rencontrerait des difficultés au niveau du financement, selon les informations des Echos.
Les tours de TDF sont à vendre pour plus de 8 milliards d’euros. Brookfield, l’actionnaire principal qui détient 45% de la société, cherche en effet à se désengager mais très peu d’acquéreurs se sont présentés.
Et alors que des discussions avec le suédois EQT avaient démarré il y a plusieurs mois, elles ont été mises en « pause forcée » cette semaine. Selon les informations des Echos, le processus de cession par Brookfield de ses 45% dans l’exploitant de 19 600 sites télécoms a dû s’interrompre en raison de difficultés de financement rencontrées par EQT, le potentiel acquéreur.
Vers un arrêt définitif des discussions ?
« Brookfield a trouvé un accord de principe avec EQT sur la valeur et l’ensemble des paramètres, mais le fonds n’est pas parvenu à rassembler les promesses d’investisseurs partenaires tiers. L’environnement de marché est difficile », rapporte le quotidien en citant des sources proches du dossier.
C’est un nouveau revers pour le fonds canadien qui essuie un deuxième échec dans la vente de ses parts dans TDF. Brookfield avait en effet déjà dû renoncer à vendre ses parts en 2019 faute d’avoir obtenu une valorisation satisfaisante.
Si pour certains la « pause forcée » ne durera que « quelques semaines », beaucoup pensent que les discussions sont définitivement arrêtées. Un problème pour Brookfield qui n’a « pas les moyens d’attendre indéfiniment » selon un proche du dossier. Reste à voir comment la situation évolue et si les discussions reprennent entre les deux sociétés.
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