Orange Cyberdefense va entraîner des acteurs du secteur de la santé à la gestion de crises cyber

Orange Cyberdefense a été retenu dans des lots concernant la réalisation d’exercices de gestion de crises d’origine cyber. Il s’agit d’un gros contrat pour l’opérateur puisque les deux entités qui ont retenu son nom accompagnent près de 4 000 membres.

La branche Cyberdefense d’Orange a été retenue pour les lots « relatifs à la réalisation d’exercices à la gestion de crises d’origine cyber ». La première entité a avoir retenu son nom est le GIP SESAN pour Groupement régional d’appui au développement de l’eSanté d’Île-de-France, tandis que la second entité est la CAIH, la Centrale d’achat de l’informatique hospitalière.

Des établissements qui doivent réaliser des entraînements

Il s’agit d’un gros contrat pour Orange puisque les deux entités accompagnent près de 4 000 membres au total parmi des structures sanitaires, des établissements de santé, publics ou privés. D’un point de vue des acteurs de santé, il s’agit d’une grande avancée de pouvoir réaliser de tels exercices avant de risquer de rencontrer réellement ces menaces.

Ce genre d’établissement est très souvent la cible d’attaques cyber. Il y a deux ans, il y avait en moyenne un incident de ce type par semaine, comme le révélait à l’époque l’Anssi, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information.

Ces établissements se doivent donc de renforcer leurs mesures de prévention et de réponses aux menaces faites, comme l’a demandé le ministère des Solidarité et de la Santé. Cela se fait notamment en entraînant tous les acteurs du secteur, de la direction au pôle informatique, en passant par les médecins, via des simulations de gestion de crises très poussées.

De son côté, Orange Cyberdéfense est déjà rôdé avec près d’une centaine d’exercices de simulation de crises qui ont été faits rien que l’an dernier, avec une méthodologie spécialement mise en place qui permet de plonger les participants « dans une simulation réaliste et pédagogique en reproduisant la compromission du SI et la progression d’un attaquant en temps réel », en y ajoutant les impacts sur les différents métiers de la chaîne ou encore la pression des médias et des réseaux sociaux.