SFR : de nombreuses alertes concernant les pratiques d’Armando Pereira
Au fil des années, de nombreuses alertes ont été émises à l’encontre des pratiques d’Armando Pereira. Toutes auraient été écartées par la direction malgré cela et les dirigeants du groupe avaient des justifications pour ces comportements.
Mi-juillet, le bras droit de Patrick Drahi était arrêté et mis en examen au Portugal pour corruption, blanchiment et fraude fiscale. Il aurait notamment usé de sa situation et de sa place au sein du groupe Altice (maison mère de SFR et BFM) pour s’enrichir illégalement.
De nombreuses ramifications
Lors de la présentation des résultats du groupe pour le premier semestre, Patrick Drahi a révélé qu’il s’était senti « trahi » suite à ces révélations. Mais il semblerait que cela n’ait pas totalement convaincu parmi le personnel de l’opérateur, d’après L’Informé.
En effet, des salariés auraient constaté l’arrivée de nombreux fournisseurs, bien souvent d’origine portugaise, dès le rachat de SFR par Altice en 2014. Des fournisseurs « aux prestations souvent médiocres, et parfois plus chers » selon les informations du média.
Pourtant, ces interrogations ont été remontées jusqu’aux dirigeants du groupe présents dans certaines réunions. Les questions seraient remontées à Patrick Drahi, Michel Combes, Alain Weil ou encore auprès des DRH. Mais toutes auraient donc été balayées d’un revers de main.
Outre un fournisseur qu’il détenait à 100% et qu’il a revendu pour 305 millions d’euros à SFR, Armando Pereira aurait également fait appel à des fournisseurs amis. Des complices qui reversaient en retour de l’argent ou des avantages en nature et dont les sociétés ont été forcées auprès de SFR, malgré des résultats plus que mitigés.
Mais ce n’est pas tout puisque même l’achat de matériel auprès de Cisco et de Huawei aurait été impacté. L’opérateur achetait ainsi son matériel plus cher auprès d’un fournisseur et non pas directement auprès du fabricant. SFR achetait ses produits Huawei à JSC, une entreprise portugaise qui appartiendrait à un complice présumé d’Armando Pereira.
L’implication d’Armando Pereira et de ses présumés complices dans des sociétés qui agissaient auprès de SFR semble donc énorme devant les révélations fournies par L’Informé. D’autant plus qu’il existait un règne de terreur au sein de l’opérateur, où les employés se sentaient menacés de renvoi lorsqu’ils discutaient de ces choix.
La justice portugaise continue de mener son enquête mais celle-ci pourrait donc s’avérer très longue puisqu’elle pourrait avoir commencé bien avant le rachat de SFR par Numéricable, et les nombreuses ramifications ne devraient pas aider non plus.
J’espère que le fisc et la brigade anti corruption française prendront exemple sur le Portugal pour dévoiler et récupérer l’argent qu’il a volé aux contribuables et aux sociétés privées qu’il a utilisé.
C’est une personne nuisible pour notre société qui opère depuis de nombreuses années.
J’ai côtoyé comme prestataire et subi ces manipulations avec fournisseurs imposés à des prix scandaleux chez un grossiste cité dans un message précédent.
Lorsqu’on voit la fortune de sa fille et son gendre en France et État Unis , que des choses comme cela soient acceptés c’est un scandale de plus.
quand m drahi a acheté SFR,il a dit qu’il se payerai avec les bénéfices : 4 milliards !
j’ai quitté SFR et bien voilà !!!
Regarder également a qui appartient ETC (Eurotechnocom) ou tout les sous-traitants SFR était obligé d’acheter, étrange ETC a subitement changer en Netceed… Plus récemment encore regarder le marcher allemand que Pereira a eu…
Si l’objectif était d’envoyer dans des comptes offshore le maximum de fric de SFR, via des sociétés écrans, on voit qu’il était rempli.
Par ailleurs personne ne peut croire que Drahi n’était pas au courant de ce que faisait son bras droit et sur les sommes concernés.
On peut donc se demander si la direction n’a pas laissé faire tout simplement parce qu’elle était bénéficiaire de certains de ces comptes… C’est la question que doivent se poser les policiers Portugais.
Pereira, Drahi, la même clique : aucune loi, si la leur, pas de respect des contrats, si les leurs, détournement, blanchiment, faux, fraude, harcèlement, complicité, abus de faiblesse, corruption : toute la panoplie du grand banditisme financier. « Drahi trahi » ou Trahi Drahi ! Bonnet blanc.
Il faut stopper ces escrocs, ces pseudo hommes-d’affaires, ces bandits, il ne font le mal qu’autour d’eux. Il faut les punir et leur interdire d’exercer.
On finit toujours par payer.
Ayant été fournisseur de Monsieur Pereira, j’ai pu constater, à mes dépens, que ses procédés commerciaux étaient outranciers et malhonnêtes
Il est très habile et formate efficacement ses lieutenants pour attirer dans sa nasse, les fournisseurs insuffisamment prudents (j’en ai fait partie )
Sa sulfureuse réputation ne serait pas surfaite
Il est connu dans le milieu pour avoir organisé bon nombre d’entourloupes..
Ses méthodes sont bien rodées…
Il aurait soudoyé du temps de France Telecom, des agents chargés des rémunérations de chantiers .. Entre autres..
La liste de ses méfaits est longue
Souhaitons que la justice aille jusqu’au bout
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