La Fondation Orange et Orange Niger contribuent à la campagne d’aide alimentaire organisée au Niger
En solidarité avec les populations du Niger, la Fondation Orange et Orange Niger ont remis hier aux autorités du pays 500 tonnes de céréales (300 tonnes de maïs et 200 tonnes de mil), d’une valeur de 150 000 €, en vue d’une distribution auprès des populations touchées par la crise alimentaire, selon un communiqué de presse.
Le Gouvernement du Niger a annoncé que 7,8 millions de personnes (soit 58,2% de la population du pays) sont en insécurité alimentaire.
La population nigérienne, à 80% rurale, vit d’une agriculture de subsistance et de l’élevage. La sécheresse de 2009 a provoqué un important déficit de production de céréales et de fourrage. Mil, maïs, sorgho et riz, importés des pays voisins, se vendent désormais à des prix bien trop élevés pour les familles.
Face à cette crise alimentaire, le Gouvernement du Niger a fait appel à l’aide de la communauté internationale, aux ONG et aux entreprises via la cellule crise alimentaire.
« Nous avons choisi de nous appuyer sur la cellule de crise alimentaire, cette distribution se fera avec le soutien de nos équipes locales à l’intérieur du pays » annonce Jean-Louis Branco, directeur général d’Orange Niger. « Nous sommes un grand groupe international implanté au Niger depuis deux ans et notre contribution en tant qu’entreprise citoyenne est la moindre des choses. Par ailleurs, 80 % du personnel d’Orange Niger est nigérien et donc très sensible à ce qui se passe dans le pays. C’est une fierté pour eux que l’entreprise dans laquelle ils travaillent contribue à cette solidarité attendue » souligne Jean-Louis Branco.
Les Trois grands projets de mécénat santé et éducation menés au Niger par Orange :
- Le site technique d’Orange Niger fournit de l’énergie solaire à la case de santé à Karazomé, au sud du Niger, afin de conserver des médicaments et améliorer les conditions d’intervention du personnel de santé.
- Dans la ville de Zinder, à l’est du Niger, Orange a financé la construction de deux classes pour le Collège d’Enseignement Général de Kagna.
- Dans les départements de Dogondoutchi et Filingué, au sud et au nord-ouest du pays, un grand projet est en cours. Le premier volet consiste en la construction et l’équipement de centres de formation de la Deuxième Chance pour 240 enfants de 8 à 14 ans, dont 50% de filles déscolarisées. Le deuxième volet est un appui conséquent à 50 écoles en fournitures scolaires, en latrines, et concerne 7 000 enfants dont 4 200 filles. Ce projet est mené en partenariat avec Aide et Action et prend le relai du programme « Filles à l’école » qui a été conduit précédemment dans 15 communes autour de Balleyara.
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