Orange souhaite fermer le cuivre d’ici la fin de la décennie mais l’opérateur doit suivre quelques règles afin de que tout se passe bien, notamment en annonçant en amont les communes où le réseau sera fermé.
Plus de 10 000 communes concernées
L’opérateur historique vient d’ailleurs d’initier la phase de partage des zones identifiées pour le lot 5 du plan de fermeture du réseau cuivre selon l’Avicca. Cette phase se terminera le 1er décembre 2025 pour permettre à Orange de finaliser cette liste avant d’en publier le contenu au début de l’année 2026.
L’Avicca rappelle que les opérations précédentes se sont très bien passées aussi bien dans les zones très denses que dans les territoires ultramarins malgré l’intervention des opérateurs d’infrastructures et des opérateurs commerciaux dans plusieurs cas.
Mais ce cinquième lot devrait être bien plus important que les précédents puisqu’il comprendra 10 487 communes, ce qui représente 12 millions de locaux, réparties dans 9 départements qui seront entièrement intégrés dans ce lot.
Il s’agit de l’Ariège, du Cher, de l’Eure-et-Loir, le Gers, La Réunion, la Loire, le Lot, le Territoire de Belfort ainsi que la Vendée. Un dixième département, les Ardennes, est concerné par la fermeture mais il ne sera pas entièrement embarqué puisque Charleville Mézières ainsi que cinq villages ne seront pas concernés.
Des zones encore peu déployées
Cependant, l’Avicca s’inquiète un peu de l’avancement du taux de couverture. 50% des communes du projet de lot 5 situées dans la zone RIP (réseaux d’initiative publique) sont raccordables à plus de 99% à la fibre mais 28% d’entre elles sont encore à moins de 95% de complétude dont 2% sont à 0% de comlétude.
Enfin, 33% des communes du lot en zone privée sont raccordables à plus de 99% et un peu plus d’un tiers sont à moins de 95% de complétude.
Dans les zones très denses, hors Paris et Marseille, il reste encore 68 000 locaux à rendre raccordables dont 14 000 à Lille, ville où les déploiements sont quasiment à l’arrêt depuis des années.
Pour le Territoire de Belfort, la situation est également préoccupante pour l’Avicca puisque le département est l’une des zones les plus mal raccordables actuellement et le déploiement est au ralenti depuis le quatrième trimestre.