
La semaine dernière a été chargée pour Google. Après avoir échappé à un risque de démantèlement aux Etats-Unis et à la cession de Chrome, le géant du web a pris deux amendes sur le Vieux Continent.
Des menaces de Trump
La première, d’un montant de 325 millions d’euros, a été infligée en France par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) suite à ses cookies et aux publicités intégrées dans Gmail.
Et ce vendredi, l’Union européen a infligé une amende de 2,95 milliards d’euros à la firme de Mountain View pour avoir abusé de sa position dominante dans le secteur de la publicité en ligne, pas de scission donc, sauf si le géant de la recherche ne prend pas d’engagement pour remédier aux atteintes de la concurrence selon l’AFP.
Google a 60 jours pour répondre à l’Europe et si l’entreprise ne le fait pas, elle risque de se voir « imposer des mesures coercitives fortes ». Les éditeurs européens qui sont à l’origine de la plainte demandent pour leur part une scission de Google.
La décision rendue en fin de semaine aurait du être rendue un peu plus tôt mais le gouvernement Trump avait menacé l’Europe et ce dernier a réitéré les faits après l’annonce de cette sanction financière très importante. Le milliardaire a menacé l’UE de nouvelles sanctions commerciales si elle ne revient pas sur cette amende jugée « injuste » sur son réseau social Truth Social.
Ce n’est pas la première fois que Trump menace l’Europe de représailles quant à la régulation sur le secteur de la tech. Fin août, il avait ainsi indiqué vouloir imposer de nouveaux droits de douanes et des restrictions à l’importation.