D’après les analystes, le secteur des télécoms en Europe pourrait se préparer à de nombreuses acquisitions l’année prochaine.
Certains analystes estiment que l’année 2022 verra une reprise des opérations de fusions-acquisitions dans le milieu des télécoms européens, comme le rapporte Les Echos. Un niveau record des opérations capitalistiques serait même attendu.
Et ce pronostic s’explique par la sous-valorisation des télécoms qui attire les investisseurs privés. Cela s’est vu avec les rachats d’Altice et d’Iliad par leurs fondateurs respectifs, contre plus de 3 milliards d’euros chacun, mais aussi par les fonds d’investissement qui ont multiplié leurs incursions à plusieurs milliards dans les télécoms (rachats de l’espagnol MasMovil, du britannique TalkTalk et du néerlandais Deutsche Telekom).
D’après Les Echos, la tendance ne devrait d’ailleurs pas faiblir, comme en témoignent certains fonds d’investissements qui étaient dernièrement intéressés par le britannique Vodafone, le néerlandais KPN ou encore l’italien Telecom Italia. Et ils sont prêts à y mettre le prix.
Vers une reprise de la consolidation ?
Les analystes estiment également qu’en 2022, il pourrait y avoir une reprise de la consolidation en Europe chez les opérateurs, dans certains pays. Réduire le nombre d’acteurs par pays permettrait aux telcos de diminuer la pression concurrentielle et de retrouver des marges de manœuvre financières, explique le quotidien.
En France, cela semble toutefois peu probable dans un futur proche, étant donné les échéances électorales. En Espagne par contre, les patrons des filiales de Vodafone et d’Orange Espagne se sont dits en faveur d’une consolidation. Vodafone pourrait aussi se rapprocher de Three au Royaume-Uni.
