Malgré l’essor de la fibre, le cuivre relie encore une bonne partie de la population qui est confrontée à des pannes suite à des vols de câbles pour récupérer le précieux métal.
Bien que l’accès à internet se fasse désormais majoritairement via la fibre optique dans l’Hexagone, un bon nombre de français dépendent encore du bon vieux cuivre. Mais le prix de ce métal attire les convoitises et donc les vols, ce qui fait que de très nombreux foyers se retrouvent sans internet.
Une charge supplémentaire de travail pour les techniciens Orange
Le phénomène n’a d’ailleurs pas ralenti en ce début d’année et tout particulièrement dans l’Oise, près de Compiègne, selon les informations du Courrier Picard. Une commune, Lachelle, a notamment été touchée deux fois par des vols de câbles depuis le début de l’année d’après le quotidien régional. A peine les travaux de réparation effectués, un autre vol a eu lieu.
Des vols qui ne sont pas rares mais qui ont tendance à agacer les clients et également Orange. Les premiers se retrouvent parfois sans internet pendant plusieurs semaines voire mois, ce qui peut poser des problèmes notamment dans le cadre de la téléassistance et pour l’opérateur, cela représente un coût élevé. Les vols ont représenté un préjudice financier de 23 millions d’euros l’an dernier sur l’ensemble de la France.
Face aux critiques concernant la lenteur des réparations qui peuvent parfois mettre trois mois à arriver, Orange se défend de négliger les réparations pour inciter les clients à passer à la fibre. Il faut dire que dans certains coins où les vols ont lieu, la fibre n’est toujours pas arrivée. Cependant, un délai de réparation ne peut pas toujours être donné par l’opérateur historique qui se doit de prioriser certains raccordements comme les hôpitaux ou les casernes de pompiers.
Toujours est-il que ces vols représentent « un vrai fléau, une charge de travail considérable » selon l’opérateur qui a dénombré pas moins de 600 faits dans la région Hauts-de-France l’an dernier, un chiffre qui a doublé par rapport à 2022, dont 200 en Picardie.
