
Un opérateur alternatif a demandé à la RATP de mettre fin à son monopole sur les infrastructures de télécommunications et de les ouvrir à d’autres acteurs du secteur, de quoi casser les prix mais aussi ouvrir facilement de nouvelles routes.
Un monopole de la RATP
La régie exploite depuis maintenant plus de 25 ans environ 170 000 kilomètres de fibre optique pour ses propres besoins, notamment pour la signalisation et elle revend de la capacité sur ses fibres à d’autres opérateurs, des entreprises ou des administrations.
Ces fibres passent dans des infrastructures, fourreaux et chambres, qui bénéficient uniquement à la filiale dédiée, RATP Connect, mais un opérateur alternatif cherche à faire bouger les choses si l’on en croit Le Figaro.
En effet, cet opérateur a demandé à la RATP de mettre fin à cette situation de monopole et à ouvrir ses infrastructures à la concurrence qui pourrait ainsi déployer des fibres et vendre de la capacité, ce qui pourrait faire descendre les prix. La RATP vendrait ses fibres noires à un tarif très élevé actuellement selon un connaisseur interrogé par le quotidien. De son côté, la RATP se défend en indiquant que le réseau déployé actuellement par ses soins est ouvert à tous les acteurs et cela au prix du marché.
Un différend sur le bureau de l’Arcep
Le différent est maintenant sur le bureau de l’Arcep, le régulateur des télécoms, puisque l’opérateur lui a envoyé une demande de règlement de différend. Le gendarme des télécoms devra trancher sur cette affaire qui a une portée bien plus large que les seules infrastructures de la RATP puisque des demandes sont faites également pour avoir accès à celles d’Aéroports de Paris ou par les sociétés d’autoroute.