Il existe plusieurs solutions pour tirer la fibre dans les zones les moins denses, l’une d’entre elles consiste à passer sur les poteaux électriques déjà existants pour l’aérien, ce qui pouvait provoquer des délais supplémentaires aux déploiements jusqu’à maintenant.
Afin de tenir les délais du déploiement de la fibre dans le cadre du plan France THD, Infranum qui représente les industriels et l’Avicca qui représente les collectivités avaient demandé une simplification de nombreuses procédures qui engendrent le plus souvent des délais supplémentaires.
Il y a quelques jours, un arrêté vieux de 18 ans relatif au calcul de charges sur les poteaux a été modifié afin de faciliter les déploiements aériens. Cela concerne les trois quarts des communes de l’Hexagone, toutes situées dans des zones considérées sans risque en cas de tempête ou de vents violents.
Si aujourd’hui les poteaux Enedis sont déjà utilisés pour les déploiements, il faudra en utiliser bien plus à l’horizon 2022. Dans son observatoire du THD, l’Avicca avait estimé que les déploiements nécessiteront d’utiliser 3,5 fois plus de poteaux électriques qu’aujourd’hui. En effet, les déploiements futurs seront de plus en plus souvent dans les endroits les plus reculés des réseaux d’initiative publique à mesure que les déploiements avanceront et l’utilisation des poteaux déjà existants coûtera beaucoup moins cher que d’en déployer des nouveaux et surtout qu’un enfouissement des câbles.
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