L’Agence nationale des fréquences (ANFR) a publié un rapport des ondes produites par les kits de communication Starlink. Il en ressort qu’un être humain a peu de risque de se retrouver face au niveau maximum d’ondes.
L’ANFR est la garante de la bonne utilisation des ondes sur le territoire et pour cela, elle procède régulièrement à des mesures des niveaux d’ondes produites par les appareils que cela soit Linky, les smartphones, les objets connectés ou encore comme ici, les kits de connexion satellitaires.
Des niveaux qui décroissent rapidement
En ce qui concerne Starlink, le principe est un peu différent des autres connexions par satellite. L’antenne peut être simplement posée dans le jardin et non pas montée sur un mat ou sur le toit comme cela peut être le cas de paraboles plus classiques, et elle cherchera automatiquement les satellites.
Avec un placement au sol, le risque de traverser le faisceau est donc beaucoup plus important que dans les autres cas et l’ANFR s’est donc penchée sur les niveaux d’émissions des antennes de Space X. Pour cela, le gendarme des ondes a procédé à des mesures à des distances de 50 cm, 1 m et 2 m, ce qui peut correspondre à une personne qui passe devant l’antenne.
Il en ressort ainsi que le niveau le plus important a été mesuré à 1 mètre de l’antenne, dans l’axe du faisceau. La mesure affichait ainsi 9 V/m mais ce niveau décroît rapidement à mesure que l’on s’éloigne de l’antenne, notamment parce que le faisceau change régulièrement d’orientation. A 2 mètres, l’exposition n’a ainsi jamais dépassé les 0,7 V/m.
A noter également que le niveau d’exposition est toujours resté inférieur à 1 V/m à proximité de la parabole, montrant bien le caractère directif de l’antenne. Par ailleurs, si un obstacle se situe dans le faisceau, l’émission d’ondes par l’antenne se coupe selon l’ANFR, ce qui signifie pour l’agence qu’il y a peu de risque qu’un être humain soit soumis à des niveaux de 9 V/m pendant un temps prolongé.
Pour rappel, le kit utilise la bande de fréquences 14 – 14,5 GHz dans le sens terre vers espace et 10,95 – 12,7 GHz dans le sens espace vers terre. On est donc en présence d’ondes dont la fréquence est beaucoup plus élevée que pour les antennes 5G ou des générations précédentes, jusqu’au jour où le 26 GHz sera utilisé en France.
