Face à la multiplication des plateformes de signalement ou de dépôt de plainte, le gouvernement s’est lancé dans une grande rationalisation.
Une plateforme tout en un
Avec le lancement de 17Cyber, tout doit être réuni dans un seul et même endroit et accessible 24h/24 et 7j/7. En se rendant sur le site, la victime peut décrire les faits et recevoir un premier diagnostic sur ce qu’elle vit.
Une fois le problème identifié parmi une cinquantaine de cas répertorié par le site, une liste de mesure est proposée. Cela peut aller de simples conseils jusqu’à un tchat avec un policier ou un gendarme dans les cas les plus graves. Dans certains cas, les usagers peuvent également se voir conseiller une assistance technique avec un prestataire labellisé Cybermalveillance.
Dans les cas le nécessitant, la victime sera incitée à signaler les faits sur Perceval ou Pharos voire à porter plainte. Les informations transmises sur la plateforme pourront être transmises directement auprès de la gendarmerie ou du commissariat le plus proche.
Cybermalveillance ne disparaitra pas avec l’arrivée de 17Cyber puisque ce dernier s’appuie dessus avec l’intention de capter un large public puisqu’elle vise les particuliers mais aussi les entreprises ou les administrations.
Il faut dire que la criminalité en ligne augmente sans cesse et cela a représenté 278 703 infractions l’an dernier contre 255 320 en 2022. Elle touche toutes les couches de la population avec 47% des victimes qui ont moins de 44 ans ainsi que toutes sortes d’entreprises, les petites comme les grandes.
Le dispositif 17Cyber s’inscrit dans la continuité de l’investissement important du ministère dans la lutte contre la cybercriminalité, qui a vu la création du Commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace (COMCYBER-MI), la création de l’Office anti-cybercriminalité (OFAC) ainsi que celle du Centre national de formation à la cybersécurité (CNFCyber)
Cybermalveillance.gouv.fr