Afin de contrôler ses infrastructures mobiles, Orange a choisi d’utiliser des drones. Le recours à ces outils permet aux techniciens de l’opérateur de ne pas avoir à monter systématiquement.
Un temps d’intervention divisé par deux
L’opérateur historique a commencé à utiliser ces appareils dans la Creuse, où il possède 90 pylônes selon France Bleu. Plusieurs techniciens sur les 30 que compte Orange dans le département ont été formé pour piloter les drones.
Grâce à ces moyens, ils peuvent vérifier si les antennes ont bougé ou si des câbles sont abîmés par exemple. Un véritable gain de temps puisque l’opération complète dure environ 1h45 avec 45 minutes de vol et une heure pour rédiger un rapport quand il faut 4 heures à deux techniciens pour faire un contrôle standard avec le temps de s’équiper, de monter, faire les contrôles puis d’enlever tous les équipements.
Pour des antennes plus basses, les techniciens peuvent grimper sur une nacelle qui a aussi un certain coût puisque cela la représente 500 euros la demi-journée. Le modèle de drone utilisé n’est pas précisé par nos confrères mais il s’agit d’un Dji Mavic 3E qui est affiché à environ 3 500 euros. La dépense est donc très vite couverte par les économies de matériel mais aussi du côté humain.
Les drones peuvent également être utilisés dans bien d’autres configuration comme lors d’événements naturels. Le passage du cyclone Chido à Mayotte en serait d’ailleurs le parfait exemple. Utiliser des drones dans ces circonstances permettrait à l’opérateur de connaître rapidement l’étendu des dégâts et les réparations nécessaires sans devoir attendre que la route soit rouverte à l’utilisation. Les équipes pourraient ainsi lancer les réparations dès le moment où les antennes sont à nouveau accessibles.
