
Dorénavant, les magasins et sites de vente en ligne doivent apposer une étiquette énergétique sur les téléphones et tablettes qu’ils vendent. De quoi connaître rapidement quelques caractéristiques et comparer ainsi plus facilement.
Des tests enfin harmonisés
Comme nous l’évoquions précédemment, l’étiquette énergétique se veut plutôt comme un éco-score de l’appareil en réunissant plusieurs informations comme la consommation électrique, l’autonomie réelle de la batterie, la résistance au choc, la réparabilité…
Cela peut donc permettre au futur acheteur de se retrouver dans la jungle des informations disponibles et mieux comprendre à quoi peut bien correspondre une batterie qui ferait 4 500 mAh par exemple.
Mais surtout, tout est harmonisé puisque les appareils sont soumis aux mêmes tests mis en place par l’Union européenne et il n’est ainsi plus possible de trouver un subterfuge pour tenter de paraître mieux que la concurrence.
De petites économies qui deviennent grandes
Selon l’Union européenne, ce dispositif devrait permettre de réduire la consommation totale des appareils, de quoi la faire baisser de 12,2 à 9,2 kWh (-25%) pour les smartphones et de 8,8 à 6,8 kWh (-23%) pour les tablettes.
Pour un foyer, la baisse devrait être d’environ 10 kWh par an. Une paille qui correspond environ à 40 mois de charge d’un smartphone selon les données d’EDF (environ 4 mois pour 1 kWh) ou 5 à 10 km de distance parcourue avec une voiture électrique ou la cuisson d’un poulet.
A titre individuel, cela ne devrait donc pas changer grand chose sur la facture d’électricité annuelle – quelques euros tout au plus – mais à l’échelle européenne, la donne est bien différente puisque ces étiquettes devraient permettre d’économiser 2,2 TWh d’électricité par an, soit une économie de 31% par rapport à un scénario sans ces étiquettes, ce qui représente 0,09% de la consommation totale d’électricité des 27 pays de l’UE en 2020, rien que pour les smartphones et les tablettes.