Free réfute les résultats du baromètre de l’Arcep qui « ne reflète pas les usages réels »

5G Free

5G FreeL’Arcep a dévoilé son baromètre annuel des opérateurs. Celui-ci plaçait Free dernier du classement en termes de débits 5G. L’opérateur est revenu sur ses résultats et montre que ses débits sont bien plus élevés.

Il y a quelques jours, l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a révélé son baromètre annuel des opérateurs. Celui-ci mettait à nouveau le réseau d’Orange en première position, et Free se retrouvait dernier du classement notamment au niveau des débits de sa 5G.

Connexions monothread ou multithread

Selon l’Arcep, le débit en 5G de Free est largement au dernier rang mais l’opérateur fait même moins bien sur le réseau mobile de nouvelle génération que sur l’ancien. Les mesures du régulateur, qui se doit d’être neutre, montraient des débits de l’ordre d’une trentaine de Mb/s dans les zones denses, intermédiaires et rurales ou touristiques.

Mais selon Free, ces mesures ne reflètent pas du tout la réalité. Si l’Arcep a réalisé plus d’un million de mesures sur tout le territoire, elle a choisi de n’utiliser qu’une seule connexion (monothread), ce qui engendrerait de grosses différences avec la réalité, comme l’annonce Free.

L’Arcep avait indiqué dans son rapport utiliser cette méthode puisque d’après elle, « Il s’agit aujourd’hui de l’usage majoritaire sur internet. Même lorsque plusieurs applications sont ouvertes sur un mobile, en pratique, la plupart du temps, un seul des flux est utilisé à un instant donné. Ce protocole semble donc à ce stade plus proche de l’usage client et permet de révéler les efforts d’optimisation des réseaux des opérateurs en ce sens ».

Le gendarme des télécoms avait également indiqué qu’il était possible d’utiliser des tests avec plusieurs connexions en parallèle mais cela reflète plutôt « la capacité maximale » du réseau, c’est-à-dire le débit maximum que l’on peut atteindre depuis une antenne et ce sont ces tests qui sont utilisés par les applications comme nPerf ou Speedtest.

Free confirme cela dans une série de messages sur Twitter mais l’opérateur indique que son réseau « a été optimisé pour un usage à plusieurs connexions (multithread) ». Free explique que la très grande majorité des sites web « utilisent entre 2 et 200 connexions TCP associées à 1 à 10 connexions UDP QUIC pour le contenu vidéo ».

L’opérateur a donc demandé à une société indépendante, également prestataire de l’Arcep, de réaliser de nouvelles mesures sur 50 points à Paris et pour les quatre opérateurs. Celles-ci ont eu lieu du 1er au 9 novembre en suivant le protocole du régulateur mais en utilisant « TCP BBR et l’applicatif de mesure ouvrant une ou plusieurs connexions TCP ».

Il n’y a aucune mention des concurrents mais la couleur de la colonne donne une idée de l’opérateur dont il est question, grâce à la couleur dominante de leur logo.

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