
Ainsi, il ne serait plus question d’une entreprise mutualisée afin d’accroître la couverture de zones moyennement denses, mais d’un appel d’offre, ce qui implique donc une couverture de ces zones par un unique opérateur.
La Tribune explique qu' »un opérateur pourrait ainsi se déclarer candidat pour déployer de la fibre optique dans une ville ou un département. S’il est retenu, il obtiendrait un label et surtout un soutien financier de l’État : apport en fonds propres, prêts ou garanties d’emprunt. Ces appels à projets seraient pilotés par une structure interministérielle. Pour les zones qui ne verraient émerger aucun projet, le chantier de la fibre optique serait confié aux collectivités locales via des schémas directeurs. Elles pourraient alors recevoir un soutien financier direct de l’État. »
Cette disposition avantage évidemment France Télécom, qui est le seul à avoir les moyens financiers pour se porter candidat à quasiment tous les appels d’offre. Notons toutefois que la question de la technologie utilisée pour le fibrage n’a pas été abordée.

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