Cédric O fait son bilan après son départ du gouvernement

Après quelques années en tant que secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O ne compte pas poursuivre. Il tire le bilan de son poste qui a pris de plus en plus d’importance au fil du temps.

Si l’on voyait Cédric O parler de la French Tech au début, il a pris en charge plusieurs autres dossiers dans le cadre de son secrétariat d’Etat au numérique. En plus de trois ans à sa tête, il en a tiré un bilan avec des satisfactions mais aussi des regrets, notamment en ce qui concerne la taxe pour Copie Privée, auprès de BFM TV.

Un bilan avec des hauts et des bas

Parmi ses grandes satisfactions, Cédric O compte notamment l’inclusion numérique. Ce programme qui vise à accompagner les français ayant des difficultés avec le numérique a vu son budget exploser durant le quinquennat d’Emmanuel Macron. A l’origine le budget alloué était de 600 000 euros par an et il est passé à 250 millions d’euros, avec notamment le recours à quelques 4 000 conseillers numériques.

Il revient également sur le New Deal mobile qui a commencé avant son arrivée au ministère et qui a eu un impact très important sur le quotidien des français en résorbant une partie des zones blanches. En quatre ans, il y a eu 2 500 sites déployés pour couvrir les zones blanches ou mal desservies.

Cédric O évoque également le DMA et le DSA, deux textes européens qui vont réguler les plateformes en ligne et imposer une plus grande transparence pour les internautes européens.

Cependant, tout n’a pas été rose et il regrette de ne pas avoir fait en sorte qu’il y ait un vrai débat sur la question technologique et l’innovation, « qui va de la tech au vaccin, en passant par la 5G », des sujets qui ont beaucoup divisé les français au cours des derniers mois.

Mais pour Cédric O, le principal échec qu’il retient est la redevance pour la copie privée qui a été ajoutée aux terminaux reconditionnés. Cette mesure avait fait beaucoup parler d’elle puisqu’elle impose une seconde fois un appareil électronique et surtout, touche les plus petits budgets. Elle est en plus un contre-sens dans une période où l’on demande à acheter justement plus de terminaux reconditionnés pour leur plus faible impact carbone.