Studiocanal se lance dans une bataille juridique autour des droits de Netflix sur le catalogue Ghibli
Studiocanal s’est lancé dans une bataille juridique contre Wild Bunch au sujet d’un accord conclu avec Netflix autour des droits de diffusion du catalogue du Studio Ghibli.
Depuis janvier 2020, Netflix a les droits de diffusion internationaux (hors USA, Canada et Japon) de 21 films du Studio Ghibli dont Princesse Mononoke, Mon voisin Totoro ou encore Le château dans le ciel.
Un accord qui avait été signé grâce à Wild Bunch, et il s’agissait surtout d’un gros coup étant donné la faible disponibilité de ces titres sur des plateformes de streaming à l’époque.
L’accord avec Netflix outrepasserait celui de Studiocanal
Mais selon Studiocanal, l’accord signé entre Netflix et Wild Bunch violerait son propre accord le liant à Wild Bunch concernant 15 films du studio japonais, rapporte Variety qui a pu se procurer des documents judiciaires.
Cet accord initial signé en 2015 et renouvelé en 2017 pour une période de 4 ans pour le Royaume-Uni et l’Irlande incluait des droits de vidéos à la demande. Et pour le studio interne de la chaîne cryptée, l’accord avec Netflix avait fini par causer des pertes via une diminution des ventes.
Studiocanal n’a pas donné d’estimation au tribunal sur le manque à gagner et laisse le tribunal fixer un montant forfaitaire.
L’accord avec Netflix aurait été bénéfique à Studiocanal
De son côté, Wild Bunch estime que son accord avec Netflix n’empiète pas sur celui signé avec CANAL+ et que le droit évoqué par CANAL+ n’existe pas dans le cas présent et le distributeur se demande donc quels droits ont été outrepassés.
De plus selon Wild Bunch, le studio japonais a toujours été dans l’optique d’une distribution globale de ses œuvres et non pas avec un découpage territoire par territoire, ce qui n’intéressait pas Studiocanal ni même CANAL+ qui n’est pas présent partout dans le monde.
La bonne visibilité des productions Ghibli a également eu un impact positif pour CANAL+ avance Wild Bunch qui estime que l’intérêt a été croissant et qu’à cette occasion, Studiocanal a augmenté ses recettes.
Mais le volet judiciaire ne s’arrête pas là, Wild Bunch poursuit également Studiocanal à propos de la comptabilité liée aux recettes des films Ghibli.
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