
En fin de semaine dernière, Vivendi a annoncé avoir réduit sa participation dans Telecom Italia (TIM), la faisant passer de 23,8% à 18,37%. Cela faisait déjà plusieurs mois que le groupe français avait indiqué qu’il souhaitait céder sa participation mais uniquement dans de bonnes conditions financières.
Un désengagement progressif
Le 18 mars dernier, Vivendi a franchi à la baisse le seuil des 20% en possédant 19,32% des actions ordinaires et des droits de vote et 13,87% de son capital. Le groupe appartenant à la famille Bolloré a continué ses cessions pour arriver à 18,37% des actions ordinaires et des droits de vote et 13,19% de son capital.
La vente n’est donc pas étonnante et Vivendi pourrait choisir de continuer à vendre sa participation dans TIM qui ne semble plus une priorité aujourd’hui, notamment suite à la revente du réseau de cet opérateur historique qui ne s’est pas passée comme prévue.
Selon le quotidien italien La Stampa, Vivendi pourrait vendre jusqu’à 13% supplémentaires de sa participation dans l’opérateur transalpin avant l’arrivée des tarifs imposés par les Etats-Unis. Vivendi pourrait ainsi garder 5% de participation dans TIM alors qu’il en était l’actionnaire principal jusqu’à maintenant.
En tout cas, TIM est actuellement sous la lorgnette de plusieurs investisseurs avec notamment Poste Italiane qui a repris la part de la caisse des dépôts italienne ou encore Xavier Niel qui fusionnerait bien sa filiale italienne avec l’opérateur historique.