
Une enquête a été initiée à l’encontre de X (ex-Twitter) suite à deux signalements dont un déposé par Eric Bothorel, député Ensemble pour la République. Selon le député breton, l’algorithme de X a été transformé suite à la prise de contrôle du réseau social par Elon Musk en 2022, posant un problème d’ingérence étrangère.
Un analyste avec une dent contre X
Ce lundi, le réseau social a accusé les procureurs français d’avoir lancé une « enquête à motivation politique », menaçant la liberté d’expression des utilisateurs de la plateforme, niant au passage toutes les allégations à son encontre et « n’a pas fait droit aux demandes des autorités françaises ».
X affirme au passage que l’enquête « déforme la loi française afin de servir un agenda politique » sur son compte Global Government Affairs et que l’un des experts, David Chavalarias, nommé pour analyser les données de X et son fonctionnement dirige la campagne « Escape X » également connue sous le nom de « HelloQuitteX » afin d’encourager les utilisateurs de la plateforme à aller ailleurs.
Pour X, « l’implication de ces personnes » pose de « sérieuses inquiétudes quant à l’impartialité, l’équité et les motivations politiques de cette enquête », laissant entendre que le résultat serait « prédéterminé » à l’avance et le jugement « n’est pas équitable ».
Pour ces différentes raisons, le réseau social détenu par Elon Musk « n’a pas fait droit aux demandes des autorités françaises », une décision qui n’a pas été « prise à la légère ». X se dit « déterminé à défendre ses droits fondamentaux, à protéger les données de ses utilisateurs et à résister à la censure politique ».