
Alors que la bande haute 6 GHz est disputée entre l’industrie du mobile et celle du Wifi, l’Arcep a voulu savoir quel serait son impact sur les réseaux de opérateurs en France.
Une bande pleine de potentiel
Et la conclusion est sans appel concernant la bande haute 6 GHz, « les résultats indiquent en général une réduction de l’impact carbone à chaque scénario d’évolution des réseaux, en particulier pour les scénarios d’évolution les plus intensives de la demande » selon le rapport publié par l’Arcep et réalisé par le cabinet Analysys Mason.
Le rapport s’est penché sur plusieurs cas avec le maintien du spectre, l’optimisation spectrale (refarming + reshuffling), mutualisation accrue des réseaux et ajout des bandes existantes là où elles ne sont pas déployées ou encore l’ajout de nouvelles fréquences excepté la 6 GHz.
Dans les quatre cas, l’étude a cherché à savoir quel serait l’impact de l’ajout de la bande 6 GHz pour les opérateurs selon des usages. A chaque fois, l’apport du 6 GHz était neutre, positif ou fortement positif.
Globalement, en déployant dans la bande 6 GHz, les opérateurs pourraient bénéficier d’un meilleur débit et n’auraient donc pas à déployer plus de sites pour couvrir les besoins des utilisateurs qui augmentent chaque année. Se faisant, l’empreinte carbone cumulée des opérateurs seraient moins élevée.
Dans le cas d’un ajout de toutes les bandes sauf la 6 GHz les usages disruptifs nécessiteraient de déployer 1 927 nouveaux sites par an et par opérateur. L’ajout de la bande 6 GHz permettrait aux opérateurs de ne devoir déployer que 1 188 nouveaux sites par an, ce qui permet d’éviter 3 MtCO2e par an et par opérateur d’empreinte carbone.
D’un point de vue écologique et économique, la bande haute 6 GHz semble donc parfaite, sur le papier.
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