
Ce mercredi 1er octobre marque la mise en place du plan de restructuration de la dette d’Altice qui passe de 24,1 milliards d’euros à 15,5 milliards d’euros grâce à l’effacement d’une partie de celle-ci et de la conversion d’une autre partie en capital.
Un avenir plus serein pour le groupe
Dorénavant, Patrick Drahi n’est plus le seul à bord mais il conserve tout de même 55% du capital du groupe tandis que les créanciers se partagent les 45% restants mais son groupe n’est plus autant endetté qu’avant, les intérêts baissent de 400 millions par an pour atteindre 1,1 milliard et les maturités ont été repoussées à la période 2028-2033, ce qui permet de se préparer à l’avenir plus sereinement, en ouvrant « une nouvelle ère pour redonner un avenir à l’entreprise ».
Cette manœuvre n’a « aucun impact sur la vie opérationnelle de l’entreprise, des salariés et des clients » souligne Arthur Dreyfuss, PDG d’Altice France, aux Echos. Toutefois, la gouvernance évolue avec la nomination de deux nouveaux administrateurs : Nick Reed (ex Vodafone) et Pierre-André de Chalendar (Président d’honneur de Saint-Gobain).
Arthur Dreyfuss rappelle également que l’opérateur au carré rouge « va beaucoup mieux ». Au delà de l’amélioration de la santé financière du groupe, SFR a renouvelé avec la croissance des abonnés et s’est largement amélioré sur la qualité, aussi bien sur la fibre que sur le mobile.
Côté vente, Arthur Dreyfuss temporise et affirme que le groupe n’a plus aucune pression financière ni calendaire, les informations sur la pression mise sur Patrick Drahi récemment pour qu’il cède rapidement SFR seraient fausses. Le magnat des télécoms à le temps et les créanciers voudront tirer le plus de valeur possible dans le cas d’une cession.
Cela pourrait donc passer par la cession d’autres actifs auparavant comme SFR Pro ou les infrastructures de XpFibre afin de continuer à désendetter le groupe et faire augmenter la valeur pour reprendre les clients de l’opérateur.
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