Google à nouveau visé par une enquête de la Commission Européenne
Les géants du numérique sont tour à tour visés par des enquêtes. Cette fois, c’est Google qui est dans le viseur de la Commission Européenne. Il lui est reproché ses pratiques anticoncurrentielles dans le domaine de la publicité en ligne.
Google est à nouveau dans la ligne de mire de la Commission Européenne. La firme de Mountain View aurait favorisé « ses propres services de technologies d’affichage publicitaire en ligne » au détriment de ceux de la concurrence, a annoncé la Commission ce mardi 22 juin.
Plus précisément, il s’agit de la dominance de Google sur ce segment qui est visée. La firme agit à tous les niveaux de la publicité en ligne, ce qui pourrait l’avoir poussé à rendre « l’ad tech stack » plus difficile d’accès à la concurrence, ce qui pousserait les utilisateurs à favoriser les services de Google.
En outre, selon Le Monde, il est aussi reproché à Google d’imposer ses propres outils pour pouvoir diffuser des annonces sur sa plateforme YouTube. De plus, Bruxelles va également se pencher sur les changements récents concernant le traçage publicitaire qui voit la restriction d’accès aux identifiants publicitaires.
La Commission va devoir enquêter sur le sujet afin de voir si Google ne profite pas de cette annonce pour favoriser à la place ses propres services.
Une solution simple et efficace
De son côté, Google a réagi rapidement en indiquant que « des milliers d’entreprises européennes utilisent nos produits publicitaires afin d’atteindre de nouveaux clients et financer leurs sites Web chaque jour. Ils les choisissent parce qu’ils sont compétitifs et efficaces ». C’est pourquoi ils seraient préférés à la concurrence.
Une condamnation en France pour les mêmes motifs
Mais Google a été sanctionné il y a un peu plus de deux semaines en France et pour quasiment les mêmes motifs. L’Autorité de la concurrence a jugé que la firme américaine avait favorisé ses propres services dans le secteur de la publicité en ligne. Google avait été sanctionné à hauteur de 220 millions d’euros.
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