Twitter interdit de publier des photos de personnes sans leur consentement
Il est désormais interdit de poster des images ou des vidéos d’individus sans leur consentement sur Twitter. La plateforme a en effet décidé de durcir ses règles en matière de harcèlement en ligne.
Le réseau social à l’oiseau bleu, dont le patron Jack Dorsey vient de laisser sa place à Parag Agrawal, vient d’annoncer du changement en matière de cyberharcèlement.
Twitter donne à présent la possibilité à ses utilisateurs – sauf les personnalités publiques – de demander à ce que des photos ou des vidéos dans lesquelles ils apparaissent et qui sont publiées sans leur consentement, soient retirées de la plateforme.
Twitter a donc décidé d’aller un peu plus loin en matière de sécurité, lui qui interdisait déjà la publication d’informations privées comme un numéro de téléphone ou une adresse.
Interdiction de publier des photos de personnes sans leur consentement
« Partager des médias personnels, tels que des images ou des vidéos, peut représenter une intrusion dans la vie privée d’une personne et peut entraîner des dégâts émotionnels, voire physiques » – Twitter
Depuis ce mardi 30 novembre, Twitter vous permet donc de demander à retirer des contenus photos/vidéos dans lesquels vous apparaissez, si vous n’avez pas consenti à leur publication. Le cas échéant et après signalement, la plateforme s’engage à les supprimer. Elle possède d’ailleurs un panel de sanctions et cela pourra aller jusqu’à la suspension du compte.
« Cette mise à jour va nous permettre de prendre des mesures sur des contenus qui ne sont pas explicitement abusifs mais qui ont été partagés sans l’accord de la personne qui y figure » – Twitter
Il faut dire que le réseau social avait de plus en plus d’inquiétudes concernant l’utilisation de certaines données privées pour « harceler, intimider ou révéler les identités d’individus, avec des conséquences disproportionnées pour les femmes, les militants, les dissidents politiques et les membres de communautés minoritaires ».
Créateurs de contenu, victimes d’agressions sexuelles, lanceurs d’alerte, militants, minorités… De nombreuses personnes font face au cyberharcèlement et cela n’est pas uniquement le cas sur Twitter, qui n’était pas forcément reconnu pour sa politique de modération jusqu’à présent. Espérons que cela change la donne avec sa nouvelle mesure pour lutter contre le harcèlement en ligne.
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