5G : aucun danger selon le rapport final de l’Anses
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) vient de publier une version actualisée de son rapport d’expertise concernant les effets potentiels de la 5G. Celui-ci conforte les conclusions initiales.
Un premier rapport a été publié par l’Anses en avril 2021 concernant l’évaluation des effets sanitaires liés à la 5G. Suite à cela, une consultation publique a été menée et l’Agence a reçu plus de 200 contributions d’associations, citoyens ou industriels demandant des précisions ou des clarifications sur certains points.
Des niveaux sensiblement identiques aux précédents
Ce 17 février, l’Anses a rendu sa version actualisée avec des modifications si cela s’est avéré nécessaire, pour tenir compte des éléments pertinents qui auraient été apportés. Cela permet à l’autorité sanitaire de conclure qu’en l’état des connaissances actuelles, il est « peu probable » que le réseau mobile de nouvelle génération entraîne de nouveaux risques pour la santé.
Ce nouveau résultat va donc dans le même sens que l’avis rendu l’an dernier et il conforte l’Anses dans ses conclusions initiales. L’Agence note que « les niveaux globaux d’exposition aux champs électromagnétiques seront comparables ou légèrement supérieurs à ceux des technologies existantes » pour les différentes fréquences utilisées pour le moment pour la 5G, à savoir la bande des 700 MHz, celle des 2,1 GHz ainsi que la plus récente 3,5 GHz. Le risque est donc « peu probable ».
Plus d’investigations dans la bande des 26 GHz
Cependant, l’autorité se garde de conclure sur la bande des 26 GHz. Si son utilisation pour la 5G est bien prévue en France, elle n’est toujours pas exploitée et il faudra encore plusieurs mois avant qu’elle ne le soit. L’Anses note que sur cette future bande, « l’exposition se différencie par une pénétration beaucoup plus faible des ondes », quelques millimètres tout au plus, mais « les données sont à l’heure actuelle trop peu nombreuses pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires ».
L’Anses va donc continuer son travail notamment sur cette bande des 26 GHz mais elle indique que pour le moment, « les simulations disponibles laissent présager des niveaux d’exposition faibles ». Il sera toutefois nécessaire de faire cela plus précisément, dans le cadre d’un transfert de données.
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