Le patron d’Altice France affirme que les chaînes BFM et RMC ne sont pas à vendre
Pour rembourser sa dette colossale de 60 milliards d’euros, Altice envisage de se séparer de plusieurs actifs, dont son pôle média (BFM, RMC). Mais Arthur Dreyfuss, le PDG d’Altice France, a démenti cette information dans un tweet.
Altice est toujours dans la tourmente avec sa dette colossale estimée à 60 milliards d’euros, et l’affaire Armando Pereira vient entacher l’image du groupe et compliquer toute éventuelle vente.
Le groupe a indiqué être prêt à se séparer de plusieurs actifs, y compris SFR son opérateur télécoms et son activité principale en Europe, dans le cadre de sa stratégie de désendettement. Il a également été question d’une possible vente du pôle média, comprenant les chaînes BFM et RMC, pour rembourser la dette plus vite que prévu.
Mais dans un tweet publié vendredi, Arthur Dreyfuss, le PDG d’Altice France, a démenti l’information.
BFM et RMC ne sont pas à vendre
Il écrit que « Comme déclaré le 8 août lors de la conférence de résultats et le 28 août dans Le Figaro, et réaffirmé auprès des managers, salariés et représentants du personnel : Altice Media n’est pas à vendre! ». L’homme d’affaires l’a même écrit en anglais afin que l’information soit transmise une bonne fois pour toute.
La communication en interne au sujet de la vente d’Altice Média n’est décidément pas claire. Si certains affirment que les chaînes BFM et RMC ne sont pas à vendre, d’autres laissent entendre qu’elles le sont. Patrick Drahi lui-même a indiqué vouloir tirer 2 milliards d’euros de cette vente, d’après l’Informé.
Le média reprenait également les propos tenus par Dennis Okhuijsen, conseiller d’Altice France, lors d’une réunion à New-York, qui avançait : « Nous possédons d’autres actifs de grande valeur, comme les médias, donc, si nous pouvons obtenir un bon prix, cela pourrait être envisagé ».
Mais il n’en est finalement rien et Arthur Dreyfuss a tenu à clarifier les choses une bonne fois pour toute. En attendant, le groupe est en passe de vendre ses 92 data centers à Morgan Stanley et se dit prêt à se séparer d’une partie du capital de SFR pour se désendetter. De multiples opérations couplées à des rumeurs et l’affaire de corruption qui sèment facilement le trouble en interne.
Comme déclaré le 8 août lors de la conférence de résultats et le 28 août dans Le Figaro, et réaffirmé auprès des managers, salariés et représentants du personnel :
Altice Media n’est pas à vendre!
En anglais : Altice Media is not for sale!Cheers https://t.co/dNCOV24BJa
— Arthur Dreyfuss (@arthurdreyfuss) September 8, 2023
Ne passe pas une semaine sans que l’on évoque la clique à Drahi, sfr, altice : mais, mettez les aux arrêts ces terroristes du commerce, coupez-leur toute activité en tous domaines, et donnez la chance à leurs milliers de pauvres salariés de recouvrer et garder une activité professionnelle sans ces guignols, ces bandits, ces pourris.
Leur trou de 60mds, je les y jetterais dedans !
On fini toujours par payer.
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