Meta (Facebook, Instagram) supprime un quart de ses effectifs en France
Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, met en application son nouveau plan de départ en France. 94 emplois sur les 358 seront supprimés dans l’Hexagone et seules les équipes de recherche sur l’intelligence artificielle semblent épargnées.
Les géants de la tech multiplient les plans de départ depuis plusieurs mois. Après Google, Microsoft, Amazon Web Services, c’est Meta (Facebook, Instagram) qui annonce à son tour une vague de licenciements en France qui rejoint un plan mondial effectif depuis 2022.
La firme de Mark Zuckerberg va se restructurer dans l’Hexagone en supprimant 94 emplois sur les 358 qu’elle compte. D’après l’Informé, ce plan de départ se traduira par des départs volontaires, des changements d’affectation mais également des évolutions au sein de Facebook France.
S’adapter aux nouvelles contraintes du marché
Ce plan de départ est négocié depuis le mois de mai dernier et les élus du personnel ont validé la rupture conventionnelle collective (RCC), qui entre aujourd’hui en action.
Meta a signé un accord avec le Comité social et économique (CSE) dans lequel il est précisé que « le nombre maximal de départs envisagés (…) est toutefois de 88 car des salariés occupant des postes dont la suppression est envisagée ont décidé de quitter la société entre le début de la négociation et la signature du présent accord ».
L’accord indique également que ce plan de départ va permettre à Facebook France « de faire face aux changements et nouvelles contraintes du marché et d’adapter les effectifs pour être une entreprise plus technologique avec une structure organisationnelle simplifiée ».
Les employés quittant volontairement l’entreprise recevront une indemnité légale de licenciement d’un quart de salaire par mois pour ceux présents depuis 10 ans ou moins et d’un tiers de salaire par mois pour ceux présents depuis plus de 10 ans. Ils recevront aussi une indemnité additionnelle calculée sur 2,15 mois de rémunération moyenne brute par année d’ancienneté, comme l’indique l’accord.
Les équipes d’IA épargnées
Toutefois, la rupture conventionnelle ne touche pas tous les corps de métiers de Facebook France. En effet, les équipes dédiées à la recherche sur l’intelligence artificielle y échappent, et le réseau social cherche même à la renforcer en recrutant plus d’une dizaine de personnes dans ses bureaux de Paris.
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