
L’un des pays les plus stricts
L’an dernier, le précédent gouvernement portugais avait décidé d’interdire les équipements chinois des réseaux 5G et 4G du pays et le nouveau gouvernement – qui n’est pas du même bord politique – a indiqué que « certaines politiques doivent avoir une certaine continuité et la sécurité en fait partie » selon Reuters.
Le conseil de cybersécurité du Portugal avait souligné la nécessité de rendre les télécommunications « moins perméables » aux menaces potentielles. Depuis maintenant quelques années, Huawei et d’autres équipementiers chinois sont soupçonnés d’être à la solde du pouvoir et que la sécurité est menacée.
Une opinion portée par les Etats-Unis et rejetée par Pékin et Huawei mais qui demeure malgré tout depuis le début, sans qu’aucune preuve n’ait été apportée.
Le Portugal est celui qui a mis en place une restriction très stricte, bien plus que dans d’autres pays européens mais assez proche de celle des Etats-Unis. Cela lui avait valu une plainte de la part de Huawei auprès du tribunal de Lisbonne.
D’ailleurs, Huawei semble bien embêté par ces restrictions au Portugal puisque l’équipementier a récemment commandé une étude au cabinet de conseil EY. Ce dernier a conclu que l’exclusion des produits Huawei représenterait un coût de 1,1 milliard d’euros à l’économie portugaise dont 339 millions rien que pour remplacer le matériel incriminé.
Toutefois, le gouvernement portugais tient à relativiser ce chiffre en prenant en compte le fait que le démantèlement se ferait sur une large fenêtre de temps pour les opérateurs.

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