Vers une privatisation d’Orange par le gouvernement ?

Alors qu’il participait à un forum économique le 2 septembre dernier, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a annoncé l’intention de l’État de privatiser certaines entreprises :

Je vais annoncer dans quelques semaines que nous allons privatiser certaines entreprises pour avoir de l’argent afin de financer l’innovation

Bruno Le Maire

De son côté, le Premier ministre Édouard Philippe a préféré employer le terme de « cession de participation » pour définir les prochaines manœuvres du gouvernement.

Orange, La Française des jeux et Aéroports de Paris figurent en tête de liste de l’opération selon le site de latribune.fr.

Selon Challenges, le PDG d’Orange Stéphane Richard insisterait même pour faire sortir ses actionnaires étatiques : il n’aurait pas apprécié l’abstention des représentants de l’Etat au Conseil d’Administration lors du vote de son grand projet Orange Bank.

Pour rappel, Emmanuel Macron a déjà envisagé de revoir à la baisse la participation de l’État au capital de l’opérateur historique durant sa campagne présidentielle.

La cession de ses parts pourrait rapporter à l’Etat jusqu’à 9 milliards d’euros. Seulement, compte tenu du rôle crucial que joue l’opérateur dans le déploiement de la fibre optique dans tout le territoire jusqu’en 2022, le gouvernement va encore estimer le niveau stratégique de l’entreprise.

De ce fait, la privatisation totale du groupe Orange relève du domaine de l’imagination pour le moment selon les spécialistes du sujet.

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Commentaires

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  1. Bizarre de se séparer d’une entreprise comme Orange pour financer l’innovation alors que justement Orange a tout un service pour çà à Lannion!

  2. Etrange en effet… Un opérateur ou des aéroports, c’est des intérêts stratégiques dans le fonctionnement d’un pays ; surtout dans l’ère actuelle. Surtout qu’Orange n’est pas déficitaire et rapporte de l’argent à l’Etat avec les actions.
    Après à voir si c’est vrai, mais si le gouvernement ne vote pas aux projets d’inovations d’une entreprise dans laquelle elle a des actions et d’un autre côté veut soutenir l’innovation y’a un truc qui cloche (même si on a changé de gouvernement depuis, certains représentants doivent être toujours en place au conseil d’administration).