Un câble de télécommunication va être déployé entre le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie. Il aura la particularité d’être muni de capteurs qui permettront de mieux suivre l’activité sismique dans la zone Pacifique.
Un câble sous-marin, nommé TamTam, va être posé entre la Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie dans les prochains mois. Long de 375 km, il ne s’agit pas d’un gros projet à l’instar des câbles qui relient l’Europe à l’Amérique ou à l’Asie comme Orange met en place actuellement.
Des capteurs pour prévenir les risques naturels
Ce qui fait la différence de ce « petit » câble, près de deux fois moins long qu’un Paris-Marseille, c’est qu’il va être muni d’un tout nouveau système de capteurs géophysiques grâce au concours de la France qui finance ce projet de deux milliards de francs pacifiques (18 millions d’euros).
« Le déploiement et l’exploitation de capteurs géophysiques dans cette zone à haut risque de séismes et tsunamis » va aider les populations du littoral selon La 1ere. Près de 600 000 personnes vivent dans ce bassin et elles sont encore plus soumises aux aléas et aux risques climatiques.
Cette première utilisation mondiale de tels capteurs va permettre de remonter des informations qui seront accessibles sans licence par la communauté scientifique et la protection civile depuis un centre de données hébergé localement puisqu’il se situe en Nouvelle-Calédonie.
Outre la liaison de télécommunications entre les deux îles du Pacifique, le dispositif permettra aux scientifiques de mieux comprendre les aléas sous-marins ainsi que le dérèglement climatique.
Mais les capteurs proposeront surtout une amélioration de l’alerte des populations en cas de catastrophes naturelles. De quoi prévenir les personnes plus rapidement en cas de possible tsunami.
