Fibre optique : le rythme de déploiement et de l’adoption se stabilise à un niveau élevé
L’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) vient de publier les résultats de son marché du haut et du très haut débit fixe, concernant le troisième trimestre 2021. Elle constate que sur la période, le rythme de déploiement mais aussi l’adoption de la fibre optique FTTH s’est stabilisé à un niveau élevé.
Aujourd’hui, l’Arcep a publié les résultats de son suivi du marché des services fixes à haut et très haut débit, à fin septembre 2021.
Les abonnements fibre progressent
Ainsi, le nombre d’abonnements en fibre optique progresse toujours rapidement avec 4,1 millions d’accès en plus en un an, dont un million au cours du troisième trimestre de cette année. Le nombre d’abonnements THD progresse d’ailleurs de 870 000 au cours du troisième trimestre pour atteindre 17,5 millions à fin septembre.
La progression des abonnements à très haut débit est intégralement portée par celle des abonnements en fibre de bout en bout depuis le début de l’année 2020. La croissance est de 980 000 abonnements au cours du troisième trimestre 2021 et à fin septembre, le nombre d’accès en fibre est de 13,4 millions (+4,1 millions en un an). Les abonnements haut débit, quant à eux, continuent de reculer et atteignent les 13,7 millions (-3 millions en un an).
L’Autorité de régulation des télécoms indique qu’au total, le nombre d’abonnements à haut et très haut débit atteint donc 31,3 millions à la fin septembre (+235 000 en un trimestre).
Le rythme des déploiements reste élevé
Pour ce qui est des déploiements maintenant, le rythme diminue mais reste élevé au cours du troisième trimestre 2021, avec environ 1,3 million de nouvelles lignes FTTH. Cela représente environ 13% de moins qu’à la même période l’année dernière.
Ainsi, à fin septembre 2021, 28,3 millions de locaux étaient éligibles aux offres FTTH (+27% en un an). Au troisième trimestre, ce sont d’ailleurs 710 000 locaux qui ont été rendus éligibles en zone d’initiative publique (+61%).
En revanche, le constat n’est pas le même pour la zone d’initiative privée, où le rythme des déploiements des lignes FTTH continue de ralentir par rapport au trimestre précédent, avec environ 390 00 locaux rendus éligibles. En zone AMEL (appels à manifestation d’engagements locaux), les déploiements atteignent 180 000 locaux éligibles à la fin du troisième trimestre. L’Arcep remarque à nouveau que le rythme est insuffisant dans les zones très denses, comme ces derniers trimestres.
Au total, ce sont donc 32 millions de locaux qui étaient éligibles à des services à très haut débit sur réseaux filaires (dont 25 millions hors zones très denses) à fin septembre.
Suivi des engagements pris par les opérateurs
A la fin du troisième trimestre, l’Arcep indique qu’en zone AMII (où les opérateurs se sont engagés à construire leur réseau sur fonds propres), environ 83% des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé ont été rendus raccordables. Pour SFR, ce sont environ 93% des locaux.
Le gendarme des télécoms a également attribué le statut de « zone fibrée » à trois territoires : dans le Cher et l’Indre, dans l’Aisne et dans la Loire. Dans ces zones, le réseau en fibre optique à très haut débit est entièrement déployé et opérationnel, et est prêt pour migrer massivement du cuivre vers la fibre.
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