Negaoctet, la base de données pour mesurer l’impact environnemental du numérique
Il y a quelques jours, une base de données a été mise en ligne avec les informations de l’impact climatique du numérique. Au total, 15 000 données sont disponibles.
Le numérique est très souvent décrié. Le secteur, qui regroupe les activités en ligne mais aussi bien d’autres aspects de la vie courante, est souvent pointé du doigt pour son impact sur le climat qui représenterait 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
Mais il est difficile de connaître l’impact réel de telle ou telle chose dans le numérique, tout étant assez flou et en plus, une partie est également dépendante de la localisation. L’impact d’une ferme de serveurs ne sera pas le même en France qu’en Allemagne étant donné que notre électricité est largement décarbonée par rapport à celle de nos voisins d’outre-Rhin.
Pour calculer l’impact du numérique, un consortium composé de LCIE Bureau Veritas, APL Data Centers, GreenIT.fr ainsi que DDemain a été mis en place suite à une demande de l’Ademe (Agence de la transition écologique) et cela résulte dans la création de NegaOctet, comme le rapporte Le Figaro. Et si le nom ressemble à celui de NegaWatt, il n’y aurait pas de rapport entre les deux.
Les données concernant 1 500 équipements
La base de données regroupe les informations des équipements (1 500 au total) comme les ordinateurs, smartphones, tablettes mais aussi les serveurs et les différents usages sont également pris en compte comme les visioconférences ou encore le streaming.
L’outil permet de connaître l’impact dès l’origine des équipements comme la quantité de terre à extraire pour récupérer les métaux pour fabriquer un smartphone. Il faudrait au total retourner 4,5 tonnes de terre pour fabriquer un seul téléphone.
Une partie des données seront disponibles directement sur la base impact de l’Ademe, qui est actuellement en maintenance, et pour obtenir la totalité, il faudra payer.
Mais il convient de prendre ces chiffres avec des pincettes encore une fois puisqu’il est très difficile de calculer le CO2 par Go que génère par exemple 1h de streaming.
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